«On peut emprisonner le corps, mais pas l’esprit »
Des informations concordantes font état d’une montée de tension dans le sérail politique camerounais, et surtout d’un durcissement des conditions de détention du célèbre prisonnier Politique Marafa Hamidou Yaya, à la suite de sa dernière sortie intitulée «Faire de 2018 une année utile pour le Cameroun».
Comme il fallait s’y attendre en effet, cette publication relayée tant par la presse locale (Oeil du Sahel, Le Messager…), les réseaux sociaux (Faceebook, Tweeter), mais aussi à l’international dans Jeune Afrique, Radio France Internationale (RFI) qui présentait notamment Marafa Hamidou Yaya comme «l’homme providentiel»…aurait mis l’inamovible et octogénaire dictateur Paul Biya sur les nerfs.
Au Secrétariat d’État à la Défense (SED) de Yaoundé où est détenu le ministre d’État Marafa depuis bientôt 06 années, des instructions seraient vraisemblablement venues d’en haut, voire de très haut, pour ducrir ses conditions de détention qui n’étaient pas déjà bonnes (notamment l’exiguïté et l’humidité de sa cellule de trois mètres sur quatre). Ordre aurait ainsi été donné d’interdire de visite ses enfants (Aissatou et Fayçal), de ses frères, et sœurs, ses proches…
Ses avocats locaux seraient entrain de s’activer afin de trouver les voies et moyens permettant de remédier à cette fâcheuse situation, qui n’est pas la première du genre, et dont M.Marafa qui a perdu son épouse Jeannette (morte à Paris en août dernier) a bien fini par s’habituer.
Tous ces traitements inhumains ne sont pas parvenus à rendre inaudible l’ancien conseiller spécial, Secrétaire général de la présidence, puis ministre de l’Administration Territoriale du Cameroun…Ce ne sont certainement pas les représailles actuelles qui le feront, alors même que Marafa Hamidou Yaya entend désormais «faire de 2018 une année utile». «Pour le Cameroun», explique-t-il dans son dernier message aux Camerounais. Mais aussi pour lui.
Le Comité de Libération des Prisonniers Politiques -CL2P