Le Comité de Libération des Prisonniers Politiques (CL2P) s’associe à l’Appel du journaliste Mohamadou Houmfa en faveur d’une inscription massive sur les listes électorales au Cameeroun
APPEL À S’INSCRIRE SUR LES LISTE ÉLECTORALES.
“Dans un pays comme le nôtre ou la tendance à la dépolitisation des jeunes est devenue structurelle, ou une poignée de gérontocrates ont pris en otage les affaires publiques, tout jeune qui ose s’intéresser et intéresser les jeunes aux affaires de la cité mérite d’être soutenu. Non pas pour ses ambitions personnelles mais pour le symbole, l’énergie et la fraîcheur qu’il peut apporter parmi les jeunes.
C’est en ce sens que l’opération 11 millions d’inscrits est intéressante.
À propos du séjour de Cabral Libii aux Etats-Unis, malgré quelques impairs dans la gestion de son image, je trouve que c’est une bonne chose. Nous sommes nombreux à avoir quitté le Cameroun pour chercher des meilleures conditions de vie. C’est encourageant de voir un jeune qui essaie de se lancer dans ce panier à crabes qu’est le marigot politique camerounais. C’est un message qui montre que nous ne devons pas toujours nous résigner, que le combat est long et difficile mais qu’il faut toujours essayer. S’il réussit, il deviendra une source d’inspiration pour beaucoup de jeunes”.
N.b: C’est le début d’une série sur les inscriptions. Ceux qui soutiennent l’opération envoyez moi vos contributions elles seront publiées jusqu’au 31 août 2017.
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VOICI POURQUOI NOUS POUVONS BATTRE BIYA EN 2018 SI NOUS SOMMES ORGANISÉS ET DÉTERMINÉS.
Par Boris Bertolt
Il est impossible pour le régime Biya de gagner une élection si les Camerounais s’inscrivent MASSIVEMENT et si une vraie coalition de forme comme en 1992 . Le vivier électoral de ce parti ne dépasse pas les 4 millions d’électeurs (cf présidentielles de 1997, 2004 et 2011). En cas d’inscription massive, il lui faudra manipuler grossièrement les chiffres pour permettre au RDPC-BIYA de gagner.
Merci Mohamadou Houmfa
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Presidentielle 2018: Pour l’écrivain camerounais Patrice Nganang, il est possible de battre Paul Biya avec le Code électoral actuel
C’est un point de vue qui va certainement décevoir beaucoup d’acteurs politiques de l’opposition au Cameroun. Dans une publication sur sa page Facebook, l’écrivain camerounais Patrice Nganang estime que le Code électoral ne saurait constituer un obstacle pour battre le président de la République, Paul Biya dans une élection présidentielle au Cameroun. L’enseignant camerounais estime que Célestin Djamen et bien d’autres politiques qui présentent la réforme du Code électoral comme une condition sine qua non pour avoir des élections transparentes au Cameroun font preuve de « naïveté politique ».
« Toute élection se gagne avec le code électoral qu’on a. Si vous n’êtes pas contents, ne participez donc pas a l’élection, qui, elle, même avec un bon code électoral, ne débouche pas toujours sur le bon résultat. En 1933, Hitler a gagne les élections avec le code électoral de l’Allemagne d’alors, et les Américains qui se croyaient protégés viennent d’élire président un homme qui a pourtant perdu de près de 3, 000,000 de voix. Si c’était en Afrique je vous jure qu’Hillary Clinton serait à la CPI et que des centaines de milliers d’Américains seraient morts dans une guerre civile », explique-t-il.
En s’attardant sur la réforme du Code électoral, les opposants camerounais cachent mal selon lui, leur incapacité à mobiliser les populations. « Si on est incapable de mobiliser les populations, ce n’est pas un bout de papier qui va vous sauver. Pour mémoire, en 1992, Paul Biya n’avait pas seulement eu 39%, il avait bel et bien été battu sur la base d’un code électoral boiteux, dans une élection à un seul tour. Je répète: il avait été battu dans une élection à un seul tour. Manière de dire a mes amis qui ne croient pas au pouvoir du peuple de commencer a écouter un peu plus celui-ci, et surtout, a étudier l’histoire politique des nations », rappelle-t-il.
Une sortie qui fait déjà énormément réagir. David Eboutou, chroniqueur politique camerounais estime par exemple qu’« Un bon code électoral est un préalable ». « En Gambie par exemple où tout était verrouillé, ajoute-t-il, les opposants ont concentré leurs efforts au changement du code électoral qui a permis la victoire de la coalition à travers Barrow ».
Par Wiliam TCHANGO | Cameroon-Info.Net