Nous ne devons ainsi pas désespérer de la lutte sans concession que nous menons notamment en Europe contre des ethno-fascistes et tribalistes notoires au pouvoir au Cameroun. Elle commencerait visiblement à porter ses fruits.
Vidéo, Cameroon-Info.Net: Calixte Beyala sur la CRTV © Cameroon-Info.Net
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Puisque certains des auteurs célèbres, souvent commanditaires au Cameroun de véritables atteintes à l’intégrité puis de séquestrations illimitées des combattants de la liberté, semblent s’être partagés le mot d’ordre officiel du dictateur Paul Biya – sur “l’union dite sacrée contre le Covid-19” – pour adopter la posture de “victimes du tribalisme”.
Cela ne change hélas fondamentalement rien à la (triste) réalité!
Car l’écrivaine Calixthe Beyala, une des principales partisanes de la dictature de Yaoundé, s’est rendue complice d’un certain nombre d’exactions, de châtiments et mêmes de sévices corporels sur des critiques du régime, dont le lanceur d’alerte Paul CHOUTA qui croupit toujours dans un des mouroirs concentrationnaires du dictateur Paul Biya à Yaoundé.
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De grâce, que Madame Beyala ne dise pas qu’elle a pu être contrariée dans ses actions au Cameroun, puisqu’elle s’y est rendue complice de la traque au faciès des activistes menée par le régime génocidaire de Paul Biya qu’elle soutient mordicus, traitements particulièrement inhumains et dégradants qui pourraient d’ailleurs rebondir devant les juridictions européennes dans les prochains mois, Mme Beyala étant également de nationalité française.
C’est ce qu’il faut vivement souhaiter, tant la culture du crime politique prospère en raison de l’impunité des principaux incitateurs de la haine ethnique au Cameroun.
Les manœuvres de diversion orchestrées sur des médias à la solde du régime de Yaoundé n’y changeront rien à cet état de fait. Parce que l’incitation assumée à la haine ethnique sur fond de contestation post-électorale, l’initiation délibérée à la privation de liberté pouvant entraîner la mort des activistes et lanceurs d’alerte….ne peuvent en aucune manière transformer les auteurs et commanditaires de crimes contre l’humanité en victimes; alors même précisément que leurs victimes agonissent encore dans les cellules des prisons mouroirs du dictateur au Cameroun, sans le moindre soin médical ni une possibilité de procès équitable.
Ça suffit avec la manipulation des esprits!!!
Joël Didier Engo, Président du Comité de Libération des Prisonniers Politiques – (CL2P)