Pour être passé par là…il arrive un moment où le trop plein de menaces reçues réduit la peur à néant et injecte inversement une détermination sans pareille, voire une force inébranlable pour faire uniquement le bien dans un environnement sain, complètement débarrassé des faux semblants.
Voilà ce que je peux vous souhaiter, enrobé dans l’humour et le sens prononcé de la dérision.
Au Cameroun, tout n’est hélas plus que vanité.
Force, courage, estime et amitié renouvelés
GROSSE COLÈRE!
De quel droit, menacez-vous la famille de l’ancien Ministre Abah Abah à cause des écrits de Madame Caroline Meva, épouse Abah Abah?
Je m’adresse à ces élites Beti.
Vous n’en faites pas déjà un peu trop?
Madame Caroline Meva est avant tout écrivaine, philosophe épistémologue qui a qualité et compétence nécessaires pour porter un regard critique bien élaborée comme elle sait le faire, sur le fonctionnement de notre pays.
Avoir été fonctionnaire et épouse d’un ministre n’en fait pas une obligée encore moins sa famille.
La liberté est un droit naturel.
Il s’agit de quoi là finalement?
PAUL Biya n’est pas tout de même Dieu.
Bon sang!
Déjà vos multiples procès contre Polycarpe Abah Abah, le plus grand Directeur des impôts et Ministre des Finances que le Cameroun ait jamais connu est en prison aujourd’hui pour des faits juridiquement non fondés et grossis.
Je suis Avocat et j’ai eu un regard averti sur les procès intentés contre lui. De la pantalonnade de justice. Des règlements de compte tout simplement.
Après avoir introduit la Tva qui permet à votre régime de survivre, c’est aussi Abah Abah qui permettra au Cameroun d’obtenir l’annulation de sa dette multilatérale et bilatérale dans le cadre de ce qu’on a appelé programme PPTE.
Sans cette annulation le Cameroun serait pire que la Centrafrique.
Malgré vos fausses accusations sur une richesse insolente que vous n’avez jamais pu démontrer, vous l’avez mis en prison parce que dans le milieu Beti- Bulu, il faisait ombrage à Paul Biya aux yeux des camerounais.
Vous vous êtes servis de la presse à gages pour ternir l’image de ce valeureux homme dans l’opinion publique camerounaise.
Vous l’avez détruit et aujourd’hui vous demandez que sa femme se taise.
Qu’elle ne fasse pas ce qu’elle sait faire: écrire.
Mais écoutez: ce n’est pas Paul Biya qui a payé leurs études.
Plus est, ce sont des personnes qui ont servi l’État et non l’individu.
PAUL Biya n’est pas l’État du Cameroun.
Les fonctionnaires et autres agents de l’État servent l’État et non un homme.
Je crois que vous dépassez déjà les bornes.
Laissez les élites Beti- Bulu qui ne veulent plus de ce régime tranquilles.
Même Dieu, on est libre de croire ou de ne plus croire en lui et jamais, il nous tue.
Par Me Christian Bomo Ntimbane