Vraiment fatigué de ces règlements de comptes instrumentalisant l’institution judiciaire, qui ont petit à petit transformé le Cameroun en une jungle tropicale où prévaut la loi du ou de la supposée plus fort(e). Notamment quand ça vient de personnes qui ont vécu dans de réelles démocraties comme Mme BEYALA, et ont pu s’adosser sur un état véritablement de droit pour faire prévaloir leurs droits devant plus forts et influents qu’elles.
Ça suffit !!!
Libérez monsieur Chouta afin qu’il puisse au moins comparaître en liberté pour les faits de diffamation que lui reproche la plaignante.
Lire aussi : Calixte Beyala fait arrêter le journaliste et activiste Paul Chouta
Cette forme d’intimidations et d’humiliations systématiques des personnes en raison de leurs opinions porte les germes d’un embrasement général et de représailles dont les auteurs zélés n’en mesurent pas la portée après la moindre transition politique au Cameroun.
JDE
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MADAME CALIXTE BEYALA,
Par Christian NTIMBANE BOMO
Dans le pays dont vous avez la nationalité à savoir la France, on ne met pas des personnes en prison pour diffamation. Au plus on en sort avec des amendes.
Comment pouvez-vous, vous Madame, décorée à la légion d’honneur de votre pays la France considérée comme pays des libertés, promouvoir un idéal républicain abusivement répressif dans un autre pays dont le respect des droits de l’homme est tant décriée.
Vous vous réjouissez d’une interpellation nocturne suivie d’une garde à vue nocturne en l’absence de tout Avocat ou médecin, d’un Web journaliste qui vous aurait diffamé
.Faut-il vous le rappeler , qu’indépendamment des diplômes , bénéficie juridiquement du statut de journaliste , toute personne qui informe l’opinion publique sur des faits d’actualité à partir d’un support de communication dont Internet.
Je l’assume, votre action vous déconsidère.
Vous êtes devenue un agent de répression des libertés au Cameroun . Certainement au bénéfice de vos accointances avec ceux qui dictent la justice dans mon pays.
Je vous attendais pourtant sur ce terrain fort préoccupant de l’instauration d’un véritable État de justice au Cameroun, je vous retrouve plutôt dans le renforcement de l’instrumentalisation et de l’insécurité judiciaires, devenues les plus grandes causes de déliquescence du Cameroun.
Le maximum de condamnation prévue par la loi camerounaise pour des faits de diffamation est de 06 mois. Vous les aurez, Si vous le voulez. Car cette justice là vous est très sympathique. Mais, Ce que vous aurez fait à l’institution judiciaire du Cameroun vous marquera à vie.
Vous avez encore une chance de vous rattraper en disant à vos amis de la police judiciaire d’arrêter ces poursuites parce que vous vous désolidarisez de la violation des règles procédurales, même si les faits incriminées seraient fondées .
Me Christian Ntimbane Bomo