Curieux que certain-e-s Camerounais-e-s ne s’aperçoivent qu’aujourd’hui de la mise en place depuis plus d’une quinzaine d’années d’un véritable “schéma successoral” par la famille dite présidentielle au Cameroun: Louis-Paul Motazé moulé par l’appareil d’État pour devenir le cas échéant le parfait et digne successeur” de son oncle Paul Biya à la Présidence de la République du Cameroun.
À aucun moment les Fang-Bulu-Beti (le groupe ethnique auquel appartiennent Messieurs Motazé et Biya), communément appelés ressortissants du “pays organisateur”, pas plus d’ailleurs tou(te)s les Camerounais-e-s ont pu être consultés ou associés à cette manœuvre.
Si oui, uniquement par la passivité générale qui a été la leur depuis le lancement de la prétendue campagne de lutte contre la corruption au Cameroun (à laquelle le richissime Louis-Paul Motaze n’a évidemment jamais été inquiété), et qui sert en réalité d’alibi à une épuration systématique de tous les concurrents internes les plus crédibles pour la course présidentielle.
Alors Mesdames et Messieurs, ne dites plus que vous n’étiez pas au courant.
Condamnez et combattez jusqu’à la dernière énergie ce plan de succession dynastique au Cameroun, mais ne cédez surtout pas à la stigmatisation tribale ou régionale.
Joël Didier Engo
Le Comité de Libération des Prisonniers Politiques au Cameroun (CL2P)
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LCCLC-LE G-BULU CHOISIT LOUIS PAUL MOTAZE POUR SUCCEDER A PAUL BIYA
Attention, attention, attention, ceci n’est pas à prendre à la légère. Après avoir mis les ressources du pays en coupe réglée, après avoir, sur la base d’une opération épervier bâclée et à tête chercheuse, écarté des concurrents les plus méritants même en leur sein, le clan beti-bulu proche de la famille présidentielle fait feu de tout bois pour se maintenir au pouvoir. Selon des sources crédibles, ce clan aurait jeté son dévolu sur l’actuel ministre de l’Economie et de la Planification, Louis Paul Motaze, pour succéder à Paul Biya.
Des indices permettent d’ailleurs d’y croire. Neveu du grand patron, Louis Paul Motaze avait été recommandé par sa défunte épouse, Jeanne Irène Biya, aussi bien à l’ENAM qu’à la défunte Camair. Il a connu une ascension des plus fulgurante au sein de la haute administration.
Entre deux remaniement ministériels, il a fait des va-et-vient entre le ministère de l’économie et le secrétariat général du Premier Ministère et vice-versa, emportant dans ses poches les grands projets structurants du chef de l’État.
NE DITES PAS APRÈS QUE JE NE VOUS AI PAS PRÉVENU.
Michel Biem Tong à LE CAMEROUN c’est le CAMEROUN