Notre organisation déplore et condamne une fois de plus (forcément de trop) le meurtre deux gardiens de la paix à Fundong dans le Nord-ouest , en plus du nombre interminable des ressortissants des deux régions anglophones du Cameroun.
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Nous continuons d’appeler en la tenue d’un dialogue inclusif ouvert et direct, avec au préalable une libération immédiate de tous les détenus anglophones séquestrés à la suite de la rupture unilatérale par le régime en place du processus de dialogue initial.
L’impasse actuelle ne profite pas au Cameroun. Quand bien même elle donnerait l’impression trompeuse qu’une accalmie précaire règne sur place, sous l’effet conjugué d’un couvre-feu permanent, de la propagande gouvernementale, de l’extradition des leaders sécessionnistes du Nigéria, de la destruction systématique de villages entiers, des exécutions sommaires, des tortures, des viols sous un silence assourdissant des francophones…. elle ne présage hélas pas d’une paix durable et définitive.
Bien au contraire!
Le Comité de Libération des Prisonniers Politiques (CL2P)