The councilor for Balikumbat confesses that there was NO ELECTION in her jurisdiction contrary to cooked-up results sent to Yaounde about her village and that the results are false.
https://www.facebook.com/amba.ladi.3/videos/148175146151641/
L’abstention pour ne pas dire la non tenue du scrutin présidentiel dans les régions anglophones du pays traduit la profonde indifférence des différents candidats à l’égard des souffrances et exactions endurées depuis deux ans par la minorité anglophone. La raison -si tenté qu’elle existe dans ce pays – aurait commandé au moins au report de la date du scrutin dans le contexte de guerre civile actuel.
Le résultat final de cette élection pourrait en ce sens sceller définitivement la partition du Cameroun.
JDE
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Cameroun: l’Elecam confirme la forte abstention dans les régions anglophones
Au Cameroun, après la tenue du scrutin présidentiel, la longue attente des résultats a commencé. Le vote s’est déroulé dans le calme sur la majorité du territoire. A l’exception des deux régions anglophones marquées par des violences et une très forte abstention. Plus de 50% des bulletins ont été dépouillés, a affirmé Elecam, ce lundi 8 octobre en fin de journée. L’organe chargé d’organiser les élections au Cameroun reconnaît que le taux de participation a été « faible » dans les deux régions anglophones.
Les séparatistes armés ont tenu leur promesse, ils ont perturbé le scrutin présidentiel dans la région du Sud-Ouest, mais surtout dans le Nord-Ouest ou des tirs ont été entendus tout au long de ce dimanche dans de nombreuses localités.
Ces violences ont contraint les autorités à réduire le nombre de bureaux de vote. Elles ont surtout dissuadé les électeurs de se déplacer. « Quand les électeurs sont effrayés, quand ils sont menacés, il est normal qu’ils ne veuillent pas exposer leur vie au terrorisme. C’est cela qui a entraîné ce faible taux de participation », explique Erik Essousse, le directeur général d’Elecam, l’organisme chargé d’organiser le scrutin.
Les résultats attendus d’ici 15 jours
Si le taux de participation est faible, il n’est en revanche pas question d’en révéler la teneur exacte. D’après International Crisis Group, ce taux serait inférieur à 5% dans les régions francophones du Sud-Ouest et du Nord-Ouest. C’est ce qu’indique Hans de Marie, chercheur à l’International Crisis Group (ICG), sur le compte Twitter d’International Crisis Group.
Qu’importe, pour Elecam, il fallait surtout que le scrutin ai lieu dans les deux régions anglophones.
« Compte tenu de la situation, le plus important était d’organiser l’élection sur tout le territoire national et de faire en sorte que ce ne soit pas le terrorisme qui ait raison sur le pouvoir de l’Etat, estime Erik Essousse. Il n’y avait pas de raison que le scrutin puisse se tenir sans ces deux régions ».
Le taux de participation officiel et les résultats sont attendus d’ici quinze jours. Seul le Conseil Constitutionnel est habilité à les rendre publics.