Le dictateur camerounais Paul Biya fera recruter puis former autant de commandos d’élite qu’il voudra, ceux-ci auront encore et toujours les mêmes difficultés qu’actuellement dans la zone anglophone, à venir à bout des insurrections populaires dérivant en guérillas armées contre son régime.
À moins qu’il essaye de se convaincre qu’il va ainsi rendre sa forteresse présidentielle définitivement imprenable pour assurer une “succession en famille”, après le hold-up programmé le 07 octobre prochain.
Là aussi peine perdue..
En effet rien, absolument rien y compris la plus grande armée du monde ne peut de nos jours s’interposer ouvertement – en versant indéfiniment le sang humain – à la détermination d’un peuple qui aspire farouchement au changement.
Les exemples en la matière sont légion en Afrique, et il est naïf et aveugle de penser que le Cameroun en fera exception, si ce pays continue notamment – malgré l’achat des publi-reportages dans la presse occidentale – à s’enfoncer dans un abîme sans fin.
JDE