Le 07 janvier 2016 dernier, les 05 (cinq) grévistes détenus à la prison centrale de Dschang par le Tribunal militaire de Bafoussam, ont comparu devant la cour militaire en audience foraine au tribunal de Dschang. L’affaire a été une nouvelle fois renvoyée au 24 février prochain.
La justice de notre pays aurait-elle lâchée ces citoyens qui, depuis février 2008 (08 ans déjà !), restent toujours en détention préventive. Jusqu’au 24 février, ils ne sauront toujours pas combien de temps encore leur séjour en milieu carcéral se poursuivra. C’est la raison pour laquelle FFCI (Frontline fighters for citizens interests) pense que ces camerounais sont victimes d’un déni de justice.
FFCI fait appel à la communauté internationale aux fins d’intervention en urgence auprès des autorités politiques camerounaises afin qu’elles se conforment aux conventions internationales en matière de justice, conventions librement ratifiées par l’État du Cameroun. En effet, quand on sait que le code de procédure pénale camerounais dispose que toute procédure judiciaire soit motivée en fait et en droit, l’inobservation des dispositions de l’art. 5 au vu de l’ordonnance N°7214 du 26 aout 1972 portant organisation judiciaire en traîne de facto la nullité de la procédure intentée contre les cinq détenus cités plus haut, faute de n’avoir pas respecté la loi.
Partout où FFCI est implanté, il s’agira de faire pression sur les politiques et les magistrats pour que les injustices soient limités.Selon les Nations Unies, un défenseur des droits humains est n’importe quelle personne qui, de façon individuelle ou en association avec d’autres, travaille par les biais de moyens pacifiques pour la promotion, la protection et l’application des droits humains et des libertés fondamentales. Comme l’ONU le déclare, « ce qui caractérise le mieux un défenseur des droits de l’homme, ce n’est ni le nom de l’organisation pour laquelle il travaille mais plutôt la nature du travail qu’il accomplit ».
Raison pour laquelle FFCI exige la libération des nommés : DONFACK Yannick Romain, FOMETE KENFACK William, Stéphane, TSAFACK Eric, NOUMBO Bertrand, TSAFACK Jean-Pierre qui, détenus à la prison centrale de Dschang pour avoir participé à une grève nationale en février 2008 au Cameroun, sont depuis cette date toujours détenus en détention provisoire, de façon scandaleusement injuste.
NDINGA Estus,
Frontline fighters for citizens Interests