Du 25 au 29 février 2008 une centaine de jeunes Camerounais ont systématiquement été tués par les forces de l’ordre dépêchées par le Président Paul BIYA, lors d’une répression à huit clos des émeutes dites de la faim. Ces dernières ont surtout eu le tort de coïncider avec l’adoption du projet de révision constitutionnelle controversée qui consacrait de fait la Présidence à vie au Cameroun.
En Pdf le Rapport de l’Observatoire National des Droits de l’Homme, avec l’appui de l’ACAT-Littoral et de l’ACAT-France: » 25-29 février 2008, Cameroun une répression sanglante à huit clos ».
Un pays qui ne sait plus rendre un hommage mérité à ses morts est un pays qui se meurt.
Il y a donc 10 ans, 10 longues années que débutaient les massacres de février 2008 au Cameroun, sans aucun signe annonciateur.
Ceci est un rappel aux dirigeants Camerounais, en particulier à Paul Biya, qu’il n’y a pas de prescription pour les crimes contre l’humanité.
“Tous ceux qui versent le sang du peuple seront un jour jugés par le peuple.”
Le Comité de Libération des Prisonniers Politiques (CL2P)