Les régimes oppresseurs ne peuvent durer pour toujours selon @realDonaldTrump pic.twitter.com/8XePOIVqcg
— Emmanuel Vitus (@emmavitus) 20 septembre 2017
Car les oreilles du pépé Paul Biya ont dû siffler- même avec la traduction – en écoutant le discours du nouveau locataire de la maison blanche mardi à New York lors du débat général de la 72e session ordinaire de l’ONU.
Le président américain n’a en effet pas été tendre avec les Chefs d’État qui incarnent les « régimes dictatoriaux ». Ces régimes seront appelés tôt ou tard à disparaître selon lui…Car «C’est l’aspiration profonde des peuples à la liberté et à la démocratie qui amène les régimes dictatoriaux à restreindre l’accès à Internet, détruire les antennes paraboliques, tirer sur les manifestants pacifiques non armés et emprisonner les réformateurs politiques. (..) Les régimes oppresseurs ne peuvent durer pour toujours, et le jour viendra où les peuples seront confrontés à un choix, »
On aurait cru que Donald Trump a eu à visiter les cellules du Secrétariat d’État à la Défense (SED) de Yaoundé, les deux régions anglophones militarisées avant et après la sécession numérique que leur a imposé Paul Biya…Tellement ses paroles sonnent justes.
Pour une fois, pourrait-on dire!
Joel Didier Engo, Président du CL2P
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ONU : la mise en garde de Donald Trump à Paul Biya
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Donlad Trump n’a pas mâché ses mots devant ses pairs hier mardi à New York lors du débat général de la 72e session ordinaire de l’ONU.
Dans le discours qu’il a prononcé lors de la session, le président américain n’a pas du tout été tendre avec les Chefs d’État qui incarnent les « régimes dictatoriaux ». Ces régimes seront appelés tôt ou tard à disparaître selon le président américain.
« C’est l’aspiration profonde des peuples à la liberté et à la démocratie qui amène les régimes dictatoriaux à restreindre l’accès à Internet, détruire les antennes paraboliques, tirer sur les manifestants pacifiques non armés et emprisonner les réformateurs politiques. (..) Les régimes oppresseurs ne peuvent durer pour toujours, et le jour viendra où les peuples seront confrontés à un choix, » a indiqué Donald Trump.
Un discours qui, de l’avis de plusieurs observateurs camerounais, serait adressé essentiellement aux présidents africains, comme Paul Biya ou encore Denis Sassou N’guésso, qui cumulent plusieurs années à la tête de leur pays.
Il faut noter que le président égyptien Al-Sisi est le seul dirigeant africain que Donald Trump a rencontré depuis son élection à la tête des États-Unis en novembre 2016. En mai dernier, une rencontre prévue entre le président américain et Paul Biya à Beijing (Chine) n’a finalement pas eu lieu.
Lundi dernier, le président Paul Biya a décidé de boycotter une réunion de haut niveau initiée par Donald Trump en marge des travaux de l’Assemblée générale de l’ONU. Un boycott, selon plusieurs observateurs, serait le signe d’une probable brouille entre les deux Chefs d’État.
Source: cameroonweb.com
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Humour: L’Amérique de Trump est véritablement le pays des miracles, où l’on peut apercevoir le grand vacancier Paul Biya assis à côté de ses ministres (qu’il ne réunit presque jamais en conseil) et écoutant studieusement les discours de ses homologues étrangers à la tribune de l’ONU.
Anti zamba (Mon Dieu), peut-être descendras-tu bientôt parmi nous!