La question sur les prisonniers de la secte terroriste Boko Haram détenus au Cameroun était au centre de l’atelier de validation du rapport sur l’état des droits de l’homme pour l’année 2015.
Le Cameroun doit valider le rapport 2015 sur l’état des droits de l’homme dans son pays. Le 6 juin dernier, il s’est ouvert l’atelier de validation dudit rapport. Au cœur des préoccupations du Ministère de la Justice qui dirige lesdits travaux, «la question controversée sur les prisonniers de Boko Haram» détenus au Cameroun. Le traitement appliqué à ces individus a parfois retenu l’attention particulière des réseaux des Droits de l’homme et surtout des médias occidentaux.
Le Quotidien Émergence édition du 9 juin 2016 révèle qu’à ce propos, le Secrétaire Général (SG) du Ministère de la Justice (MINJUSTICE) «a prescrit un travail de qualité». Le journal rapporte que ce dernier a indiqué que «ces hommes font partie des pensionnaires des prisons nationales dont les mouvements seront analysés au cours de la séance de travail». Ladite séance réunissait les responsables des Administrations publiques, des Institutions administratives indépendantes et des Organisations de la société civile.
Au cours de cette cérémonie, le SG du MINJUSTICE a souligné le caractère asymétrique des actions de la secte. Lesquelles actions sont à l’origine des attentats perpétrés sur le sol camerounais. En remettant à l’équipe suscitée un document de 247 pages à améliorer, il a par ailleurs attiré son attention sur les méthodes du groupe terroriste. Les méthodes de Boko Haram s’opposent radicalement à celles des Forces de défenses du Cameroun qui sont soumises à l’obligation de respect des droits de l’homme prévus par la législation nationale et les textes internationaux.
Le document a donc été examiné afin de connaître des améliorations pour un rendu fidèle de la situation des Droits de l’homme au Cameroun sur la période suscitée.
Par Liliane J. Ndangue | Cameroon-Info.Net