L’avocate et opposante Michèle NDOKI (ici lors de son passage au tribunal militaire de Yaoundé ce jour), a été inculpée puis mise sous dépôt à la prison principale de Yaoundé, où séjourne déjà tous les membres de la coalition présidentielle du principal opposant Maurice Kamto.
Nous exigeons non seulement sa libération immédiate, mais aussi celle de la centaine de ses camarades incarcérés depuis la Marche Blanche interdite du samedi 26 janvier 2019.
Monsieur Biya, dans une prétendue démocratie, on ne prive pas les opposants de liberté sous le fallacieux prétexte d’une “incitation à l’insurrection” passible de la peine de mort. Simplement parce qu’ils ont usé de leur droit de manifester protégé par le bloc de constitutionnalité et les conventions internationales ratifiées par le Cameroun.
Le Comité de Libération des Prisonniers Politiques – CL2P
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