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Messieurs les Présidents Hollande et Biya, Me Lydienne Yen Eyoum Loyse croupit toujours dans sa cellule de la prison centrale de Yaoundé, en dépit du caractère arbitraire de sa condamnation, confirmé notamment par L’ONU, et l’espoir d’une libération prochaine laissé par votre conférence de presse il y a exactement un an.
Cette brillante avocate de l’État du Cameroun doit être libérée, indemnisée, mais surtout rétablie entièrement dans ses droits comme l’exige l’avis du groupe de travail sur la détention arbitraire de l’ONU. Elle n’est hélas pas la seule dans ce cas de figure au Cameroun. Les prisonniers politiques Marafa Hamidou Yaya et Jean-Marie Atangana Mebara (pour ne citer que ces plus connus) connaissent la même séquestration arbitraire.
La respectabilité internationale des États et de leurs dirigeants tient aussi à l’accent particulier qu’ils mettent à respecter puis à se conformer à la légalité internationale.
Le Comité de Libération des Prisonniers Politiques (CL2P)