J’observe en effet effaré depuis des années cette mentalité très ancrée dans les mœurs politiques et sociales camerounaises, consistant à laisser penser que les victimes des purges politiques, des tortures, et multiples mauvais traitements du régime en place au Cameroun l’auraient bien mérité, sous le prétexte très répandu qu’ils auraient eu tort à l’encontre du dieu Paul Biya d’exprimer des opinions opposées à sa pratique totalitaire du pouvoir; d’incarner bien malgré eux par leurs actions, parcours et charismes respectifs des ambitions présidentielles, etc…
Voici un extrait du LIVE bilingue de Christian Penda Ekoka, samedi dernier, dans lequel il nous raconte ses 42 années d’expérience au Cameroun.
Here is an excerpt of the bilingual LIVE of Christian Penda Ekoka, last Saturday, in which he narrates to us his 42 years of working experience in Cameroon.
La suite de la causerie 👇🏿👇🏿👇🏿
Publiée par AGIR / ACT sur Mardi 16 juin 2020
Elles sont ainsi devenues des Hommes à abattre d’office (souvent avec leurs proches parents) qui, lorsqu’elles ont pu survivre à la machine de terreur politique et à sa propagande, devraient n’avoir aucune mémoire en se repentant officiellement de leurs supposés égarements, afin de mériter éventuellement une forme réhabilitation (hélas à titre posthume).
Il faut en finir avec cette accoutumance au crime politique et d’État au Cameroun. À moins de considérer que certaines vies humaines méritent d’être littéralement broyées à l’autel des guerres de positionnements claniques, et de la cupidité sans bornes de véritables affairistes politiques.
Rien ne vaut la vie d’un Homme et Aimons-nous Vivant.
N’attendons pas la mort y compris de nos pires adversaires pour leur trouver des qualités.
Attendre leur mort pour leur concéder une forme de “réhabilitation” posthume participe de la ritualisation du crime en politique par une dictature crasse (à laquelle adhèrent sans la moindre gêne des opposants essentiellement alimentaires, si prompts à fustiger les quelques rares vrais opposants encore vivants).
Désolé!!!
JDE