La récente visite d’État de quatre jours du président italien, Sergio Mattarella au Camerou, pays en guerre et en crise économique artificielle, est pour le président italien et son homologue Camerounais Paul Biya, une visite de l’ enfumage politico-économique qui, satisfait, les deux chefs d’États, en grandes difficultés politiques et économiques dans leur pays respectif. Si le président Sergio Mattarella, à travers sa visite d’État au Cameroun veut prouver au peuple Italien qu’il est un président qui, relance avec efficacité la diplômatie italienne à l’étranger en vue d’acquérir de nouveaux marchés, en Afrique en général et au Cameroun en particulier, une démarche somme toute naturelle pour tous chefs d’État novateur.
En revanche, le président Paul Biya, lui, en accueillant en grande pompe à Yaoundé, capitale politique du Cameroun, le président italien Sergio Mattarella dans son pays, veut à tout pris convaincre le peuple camerounais, que son pays est encore crédible à l’étranger et que lui, Paul Biya, est indispensable à la direction des affaires du Cameroun d’aujourd’hui, quand bien même les Camerounaises et les Camerounais, constatent chaque jour, la confiscation diabolique du développement de leur pays depuis 1983 à ce jour.
Autrement dit, depuis de trente quatre ans de pouvoir biyaïste, le peuple Camerounais réclame, au président Paul Biya, de remplir ses missions régaliennes: de l’eau potable et de l’électricité pour tous, des routes, des écoles techniques, des dispensaires de proximités dans les dix régions du pays, de sécurité des hommes et des biens, du partage des richesses naturelles abondantes au Cameroun. Le peuple camerounais réclame aussi, plus de respect, d’union et de solidarité entre Camerounais, de considération et de justice sociale, ce qui, n’est pas le cas au Cameroun de Paul Biya.
Ne pouvant pas répondre de manière satisfaisante aux demandes des Camerounaises et les Camerounais, Paul Biya et son équipe, font diversion. Ils parlent à travers les médias du pays, de grands travaux en cours et tiennent un discours d’enfumage politique à l’intention de l’opinion nationale et internationale « la fin des travaux d’électrification et l’accès à l’eau potable pour tous, c’est pour bientôt »,sic. Bien entendu, le président Paul Biya ne peut s’occuper de tout dans un Cameroun en construction, alors que font ses ministres après tant d’années en fonction ministérielle ?
Drôle de pays que notre Cameroun actuel, qui par ses hommes de qualités et ses richesses naturelles, fait penser à un petit paradis sur terre, pourtant du point de vue de son organisation structurelle par le pouvoir actuel, rien ne marche vraiment dans les règles de l’art. Oui, le Cameroun est victime de la mauvaise gouvernance aussi bien au pays qu’à l’étranger. La diplomatie camerounaise, par exemple ; si elle avait été bien vivante aurait pu accompagnée la politique développement au Cameroun, en vendant le made in Cameroun à l’extérieur, la diplomatie culturelle par exemple. Mais, hélas, les diplômates du monde visitent régulièrement le Cameroun, pour fixer les conditions de collaboration du développement du pays, seulement,les Camerounaises et les Camerounais ne voient toujours pas, leur pays se développer réellement… [Lire la suite sur camer.br]