Les va-t-en-guerre et autres faucons du régime de Yaoundé étaient pourtant prévenus sur la difficulté inhérente à une confrontation asymétrique et intérieure, à laquelle nombre de grandes puissances militaires ont malheureusement dû plier et été obligés dé réviser leurs plans.
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Notre organisation ne cessera pas à cet égard de déplorer puis condamner le meurtre de soldats de l’armée camerounaise et des forces de l’ordre, en plus du nombre interminable des ressortissants des deux régions anglophones du Cameroun disparus dans ce conflit déraisonnable.
Nous continuons d’appeler en la tenue d’un dialogue inclusif ouvert et direct, avec au préalable une libération immédiate de tous les détenus anglophones séquestrés à la suite de la rupture unilatérale par la dictature trentenaire de Paul Biya du processus de dialogue initial.
L’impasse actuelle ne profite pas au Cameroun. Quand bien même elle donnerait en effet l’impression trompeuse qu’une accalmie précaire règne sur place sous le tintammare médiatique des arrestations arbitraires opérées opportunément dans la “traque au faciès” des militants et sympathisants du Mouvement Pour La Renaissance du Cameroun (MRC) du Pr. Maurice Kamto.
Tel n’est hélas pas le cas.
Car sous l’effet conjugué d’un couvre-feu permanent, de la propagande gouvernementale, de l’extradition suivie de la disparition forcée des leaders sécessionnistes, de la destruction systématique de villages entiers, des exécutions sommaires sous un silence assourdissant des francophones…. la situation sur le terrain ne présage pas d’une paix durable et définitive.
Bien au contraire!
Le Comité de Libération des Prisonniers Politiques (CL2P)