Chers concitoyens nous avons assisté ce mercredi 19 avril 2017 à une conférence de presse organisée par le ministre IssaTchiroma Bakary en réponse à la dernière intervention de monsieur Marafa Hamidou Yaya dans les colonnes du journal Jeune Afrique.
Cette sortie médiatique, organisée dans les jours qui ont suivi la commémoration du cinquième anniversaire de l’arrestation injuste, abusive de Marafa Hamidou Yaya, et les nombreuses manifestations organisées çà et là à travers le monde en guise de soutien, largement relayées par les réseaux sociaux , les média en ligne et la presse locale, n’est pas fortuite.
Elle s’inscrit dans la poursuite de la campagne de calomnie savamment orchestrée par le pouvoir de Yaoundé, afin de discréditer Marafa Hamidou Yaya auprès de l’opinion Nationale, internationale et empêcher aux citoyens de continuer à porter de l’intérêt à la mobilisation mondiale, quasi continue, qui se fait autour de lui et cela en faveur de sa libération.
Chers concitoyens à défaut de nouvelles idées, Mr Tchiroma et le pouvoir continuent de vous servir les même balivernes périmées sur cette affaire et il est de notre devoir, d’attirer une fois de plus votre attention sur ces mensonges d’État, et de rappeler à cet affabulateur apparemment amnésique que :
– Marafa n’a jamais ordonné le virement de ces 31 millions de dollars mais que ces fonds ont été délibérément transférés à GIA-Int-Co à l’insu et contre l”avis de Marafa Hamidou Yaya, par décision souveraine de Michel Meva’a Meboutou comme l’atteste le courrier N° 173/CF/MINEFI/CAB du 21 août 2001.*
– Que Michel Meva’a Meboutou lors du contre-interrogatoire au Tribunal de Grande Instance du Mfoundi assume pleinement son action et n’apporte aucunes preuves d’un quelconque ordre de virement donné par Marafa Hamidou Yaya.
C’est donc malhonnête et grossier de continuer d’affirmer que cet argent a été transféré sur ordre de Marafa Hamidou Yaya.
Chers concitoyens c’est l’Occasion pour nous de vous demander de ne pas accorder de crédit à ces ragots puisque l’amnésie dont souffrirait monsieur Tchiroma est chronique car les réponses aux questions qu’il se pose sont connues depuis fort longtemps à savoir:
– Qu’au départ de Marafa Hamidou Yaya du Secrétariat Général de la Présidence de la République l’avion était fabriqué, immatriculé et reçu techniquement comme l’attestent ces différents courriers*
– du chef d’Etat Major Particulier du Président de la République N°21374/EMP/PR du 27 sept 2002,
– du Secrétaire Général à la Présidence de la République Atangana Mebara au directeur général de la Camair,
-du directeur de l’Autorité Aéronautique N°00023/CCAADG/ALMA du 15 oct 2002.
Concernant le devenir de l’argent viré par « l’oncle maternel » du Chef de l’État, Michel Mevaa Meboutou, la réponse nous avait été servie le 02 sept 2013 à l’Hôtel Hilton par Me Akeré MUNA avocat du Cameroun dans cette affaire.
Monsieur Tchiroma devrait plutôt expliquer au peuple où est passé l’avion récupéré en 2006 par Me Akere Muna. Mais au lieu de le faire, il pollue les consciences avec des élucubrations de tous genres.
Le sérieux des organisations ayant reconnues le caractère « politique » de la détention de Marafa Hamidou Yaya ne souffre d’aucun doute car c’est sur la base de faits que cette décision est prise.
En plus cette condamnation a été prononcée sans preuve de culpabilité de Marafa Hamidou Yaya.
Il est assez intéressant pour monsieur Tchiroma de revenir sur la saisie du Groupe de Travail sur la Détention Arbitraire de l’ONU et c’est l’occasion pour nous de lui dire une fois de plus que tous les arguments du Cameroun ont été battu en brèche par cet organe spécialisé de l’ONU, qui a clairement et sans ambiguïté, qualifié d’arbitraire la détention de Marafa Hamidou Yaya avant d’appeler clairement à sa libération.
Il est assez illusoire de croire que les hebdomadaires internationaux débarrassés du carcan de la censure gouvernementale ne devraient s’intéresser au Cameroun qu’en respectant la volonté ou la ligne éditoriale définie par le pouvoir de Yaoundé ;
C’est donc assez pitoyable pour monsieur Tchiroma de croire que donner de la parole à Marafa Hamidou Yaya participe à l’instrumentalisation ou à la déstabilisation du pays.
Pourquoi Marafa fait il si peur ? Au point ou il est devenu systématique pour le pouvoir de réagir à chaque fois que la parole lui est donnée.
En effet le pouvoir a peur de l’intérêt que Marafa Hamidou Yaya continu de susciter cinq ans après son arrestation, malgré toutes les campagnes de calomnies et les basses manœuvres orchestrées pour le discréditer.
C’est l’occasion pour nous une fois de plus d’appeler le peuple à la vigilance. Ne nous laissons pas distraire par cette bande de Mafiosi ayant pour seuls intérêts la confiscation du pouvoir et leur enrichissement personnel.
Mais mobilisons-nous ensemble dans cette lutte pour l’application par le pouvoir de la résolution N°22/2016 du 27 avril 2016 du Groupe de Travail sur la Détention Arbitraire de l’ONU appelant à la libération de Marafa Hamidou yaya et de plus nous ne tolérerons plus assez à l’avenir de telles sorties de monsieur Tchiroma visant uniquement à Vilipender Marafa Hamidou Yaya.
Nous exigeons des autorités Camerounaises, l’arrêt immédiat de cette manoeuvre punitive envers Marafa Hamidou Yaya et l’application urgente de cette résolution de l’ONU.Résolution issue d’une procédure à laquelle le Cameroun à bel et bien participé.
Le président de ASMA Fabrice Njayu
© Source : asmarafa.over-blog.com