« L’organigramme et la structuration du génocide anglophone serait BULU » selon les élucubrations de M. Nganang et nombre de ses fans suprémacistes ethiques.
Vidéo: QUI ORGANISE LE GÉNOCIDE AU CAMEROUN? NGANANG OU BIYA?
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Mais où commencerait donc et s’arrêterait le peuple dit BULU dans l’imaginaire de ces esprits perturbés?
Y incluent-ils aussi d’autres pontes du régime trentenaire de Paul Biya, qui y figurent pourtant en bonne place comme MM Niat Djifendji (Président du Sénat, deuxième personnalité de la république), René Sadi (Ministre de la communication, ancien secrétaire général du Parti-État RDPC), Issa Tchiroma Bakary (ancien ministre de la communication aujourd’hui en charge de l’emploi), Paul Atanga Nji (Ministre de l’administration territoriale et coordonnateur des services de renseignements du régime) et même des Eichmann comme le colonel de gendarmerie Joel Emile Bamkoui qui, non seulement structurent l’idéologie génocidaire mise en pratique dans le Nord ouest et le Sud Ouest, mais commettent parfois eux-mêmes des séquestrations suivies de crimes de masse des anglophones dans les mouroirs concentrationnaires de la dictature de Paul Biya???
L’Histoire, la vraie, sur les crimes contre l’Humanité répertoriés aujourd’hui par des ONG aussi sérieuses que Human Rights Watch (HRW) et j’en passe, ne procédera pas comme des suprémacistes ethniques à une lecture ou une vision sélective du système politique criminogène et criminel qui sévit au Cameroun depuis bientôt 37 ans avec le soutien actif ou passif des camerounais de toutes les ethnies et régions. Elle identifiera soigneusement les auteurs, les commanditaires, et tous les responsables qui seront ainsi aussi bien Bulu, Bangangté, ou même anglophone.
La démarche consistant à travers un matraquage virtuel à accabler un seul groupe ethnique (les BULU), parce c’est celui du dictateur Paul Biya et de nombre de ses lieutenants, procède d’une grossière manipulation intellectuelle avec un arrière fond tribaliste, criminel, voire génocidaire…qui n’honore nullement pas ceux qui le font, encore moins leurs différents relais dans les réseaux sociaux.
Parce qu’ils s’inscrivent tous, sans le dire explicitement, dans une sordide et malsaine entreprise de récupération d’un génocide anglophone aujourd’hui avéré et répertorié au Cameroun, pour alimenter leur propre agenda de victimisation communautaire sur fond de revendication politique.
C’est simplement lamentable.
Joël Didier Engo, Président du Comité de Libération des Prisonniers Politiques – CL2P