Comment ne pas dire – puisque la plupart des laudateurs n’oseront jamais – qu’il y a un côté tristement pathétique dans ce rituel grotesque imposé chaque année par une jeune épouse à un vieil homme qui, dans nos traditions, vit son grand âge dans une certaine discrétion et dignité, à l’écart de toute cette gesticulation indécente.
Cette vulgarité a malheureusement déteint sur toute une classe dirigeante camerounaise, au point où la grossièreté et l’ostentation dans les comportements sont devenues une norme officielle.
86 ans cela se “fête” – quand on a la chance de les atteindre dans un pays où l’espérance de vie est retombée en dessous de 50 ans – dans une forme de méditation et d’introspection qui ne sont visiblement pas à la portée d’un dictateur avec autant de sang sur les mains et de morts dans la conscience.
Quel pays!
JDE