Le pire serait la dissolution du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun (MRC), principal parti d’opposition réelle à la dictature en place de Paul Biya (88 ans, 38 ans de règne)…
Contraignant ainsi ses cadres, ses milliers ou millions de partisans, militants, et sympathisants à la clandestinité; comme l’Union des Populations du Cameroun (parti des indépendantistes camerounais) en 1955.
Ce serait acter sans le dire officiellement l’ouverture d’un troisième front de guerre intérieur et extérieur, forcément asymétrique, qui augure de la dislocation pure et simple du Cameroun.
Gare aux faucons du régime dictatorial de Yaoundé qui projetteraient de dissoudre le MRC dans les prochains jours ou mois. Simplement parce que l’idée même de la libre confrontation des idées et des projets politiques, puis de la libre et transparente compétition électorale leur est insupportable après 38 ans de monopole de la pensée, du contrôle de toutes les institutions et de la gouvernance au Cameroun.
En effet nombreuses et nombreux notamment dans les diasporas sont les ressortissants du Cameroun qui n’ont absolument plus rien à perdre à une confrontation directe et ouverte avec cette tyrannie trentenaire…privés qu’ils sont de nouer ou maintenir quelque lien avec leur pays d’origine, à cause de leurs opinions politiques.
À l’image de leurs compatriotes anglophones résidents à l’étranger, de nombreux ressortissants francophones du Cameroun ont une indéniable capacité de mobilisation et de financement d’une rébellion de longue durée contre le régime Biya.
Vous êtes avertis!!!
JDE