Extrait de l’épître de la créature politique de Paul Biya dans les colonnes de la pravda nationale…
De l’ordre de la tragi-comédie au regard de l’état de déliquescence avancée du Cameroun après 34 interminables années d’immobilisme chronique.
EXTRAIT DE LA TRIBUNE DE JACQUES FAME NDONGO (A PROPOS DE L’ELECTION PRESIDENTIELLE ANTICIPEE)
IN CAMEROON TRIBUNE DU 23 MARS 2016. Page 7.
« L’élection présidentielle est certaine, mais lointaine » : ainsi parlait le Président Paul BIYA, lors de la visite officielle, au Cameroun, de M. François Hollande, Président de la République Française, en réponse à une question que lui posait un journaliste français. Au regard de la déferlante exceptionnelle d’appels à candidatures émanant de la base militante et citoyenne, ainsi que de toutes les régions du Cameroun, force est de reconnaître qu’il ne serait pas superfétatoire d’affirmer que ce scrutin est désormais « certain mais lointain ou proche ».
Cette conjonction alternative vaut son pesant d’or. En effet, le pouvoir exécutif est face à deux cas de figure : ou bien il maintient la date normale de l’élection présidentielle (2018), ou bien, au regard de la conjoncture politique, il prend toutes les dispositions constitutionnelles, législatives et réglementaires pour anticiper l’élection. Mais, quelle que soit l’hypothèse retenue par l’exécutif, conformément aux lois et règlements de la République, le RDPC est prêt. Il est, résolument, en ordre de bataille politique, derrière son Président National, S.E. Paul BIYA, candidat statutaire (article 24, alinéa 3 des textes de base du Parti) à l’élection présidentielle. Son prestige national et international, son éloquent bilan politique, diplomatique, administratif, économique, social et culturel, sa sagacité intellectuelle, sa probité avérée et sa grande expérience managériale militent en faveur de ce choix du RDPC, des Partis alliés et de la société civile.
En tout état de cause, le Cameroun est un État de droit, un pays démocratique où tout n’est, certes pas parfait (que l’on me cite une seule Nation où tout soit pour le mieux dans le meilleur des mondes possibles), mais où tout est perfectible, avec tous et pour tous (sans discrimination aucune). Tout Parti a le droit de concourir à l’expression du suffrage, en toute liberté, ainsi que le stipule la Constitution. Le RDPC est un Parti républicain, tolérant et rassembleur. Il respecte les droits de l’homme, les lois et règlements de l’État, la liberté et l’opinion d’autrui. Mais, il ne transige ni sur la légalité, ni sur la légitimité, ni sur les intérêts supérieurs de la Nation. Au RDPC, nous le clamons haut et fort : « hors des urnes, il n’est point de légitimité démocratique ». Tous les artifices utilisés par les ennemis de la voie des urnes sont un coup d’épée dans l’eau, car le peuple camerounais n’est pas dupe. Il est mûr et responsable.