Mémorandum du Mfoundi/Philippe Mbarga Mboa: «Le Mfoundi a dit oui à Paul Biya et nous lui restons fidèles»
Lors de cette rencontre, ces derniers ont suspendu pour une durée d’un an, le patriarche Onambélé Zibi, présenté comme l’auteur de la lettre qui accusait Paul Biya d’avoir marginalisé le Département siège des institutions. Pendant 12 mois, Onambélé Zibi ne pourra pas participer aux activités des élites de son Département d’origine.
«Le Département du Mfoundi s’est levé dans sa totalité pour analyser ce qui se passe à l’intérieur et ce qu’on pense par rapport à l’atmosphère ambiante. Ce qu’on retient c’est que le Mfoundi n’accepte pas le désordre, la xénophobie», a réagi Philippe Mbarga Mboa à la fin des travaux.
Pour cette élite du Département du Mfoundi, le Mfoundi est une terre d’accueil. «Le Mfoundi a dit oui à Paul Biya et nous lui restons fidèles. Dans le Mfoundi, nous sommes des gens bien élevés et on ne parle pas n’importe comment», a martelé le Ministre, Chargé de Mission à la Présidence de la République.
Philippe Mbarga Mboa a par ailleurs été Directeur régional de la Banque Internationale pour l’Afrique Occidentale (BIAO), avant d’en être le Directeur commercial de 1976 à 1993; Trésorier de la Fédération Camerounaise de Football (FECAFOOT) de 1994 à 1996; Ministre Chargé de missions à la Présidence de la République du 22 août 2002 au 8 décembre 2004; Ministre des Sports et de l’Éducation physique du 2 décembre 2004 au 7 septembre 2007.
Lors du remaniement du 2 octobre 2015, il est reconduit comme Ministre délégué à la Présidence chargé des relations avec les Assemblées dans le Gouvernement Philemon Yang.
Compte rendu de la réunion des autorités traditionnelles, des patriarches, des chefs de famille, des élites, des filles et fils des quarante-quatre (44) familles originaires du Département du Mfoundi.
À la suite des allégations démagogiques et des propos diffamatoires, voire infamants, portés par des individus aux intérêts inavoués et non mandatés par les quarante-quatre (44) familles du Mfoundi pour s’exprimer en leur nom, les autorités traditionnelles, des patriarches, des chefs de famille, des élites, des filles et fils des quarante-quatre (44) familles originaires du Département du Mfoundi se sont réunis le mardi 18 octobre 2016, à 11 heures, au cercle municipal de l’Hôtel de Ville de Yaoundé, pour débattre de cette importante question, de nature à semer la confusion dans les esprits, à jeter le discrédit sur les communautés autochtones de Yaoundé et altérer leur image.
Au cours des échanges fraternels et empreints de cordialité et de franchise qui ont caractérisé leur rencontre, les participants ont marqué leur appréciation sur l’action du Chef de l’État au niveau national et international, d’une part, et à l’endroit des fils et filles du Département du Mfoundi, d’autre part.
Dans cette optique, les participants se sont accordé unanimement sur le fait que la devise «Paix, Travail, Patrie» du Cameroun constitue un gage de préservation et de consolidation des idéaux de paix, de cohésion sociale, d’harmonie, de développement et de patriotisme que le Président de la République, Son Excellence Paul Biya, défend avec constance depuis son accession à la Magistrature suprême.
La même unanimité a été partagée par l’ensemble des participants pour relever que le Chef de l’État, soutenu par son peuple, œuvre sans relâche pour préserver et consolider l’Unité Nationale et l’intégralité territoriale du Cameroun face aux menaces de toutes sortes.
Dans cette perspective, ils ont également marqué leur appréciation sur les mesures opportunes et empreintes de sagesse prises par le Chef de l’État afin que le Cameroun soit et demeure un havre de paix et de stabilité.
À cet effet, ils ont salué tous les efforts accomplis par le Président de la République en vue de la promotion d’une politique de paix, de dialogue, de concorde et de tolérance avec tous les peuples et toutes les nations.
Par ailleurs, ils ont souligné son engagement irréversible dans la lutte contre la pauvreté, la corruption et tous les fléaux susceptibles de constituer un obstacle à la marche inexorable du Cameroun vers la modernité et l’émergence.
Ainsi, les participants ont salué les efforts inlassables du Chef de l’État, sur les plans économique et social, pour faire du Cameroun un pays émergent à l’horizon 2035, à travers un ambitieux programme d’investissement dans les projets structurants et des décisions déterminantes et opportunes la marche de l’économie nationale dans une conjoncture mondiale difficile.
Dans cette perspective, ils ont loué la détermination inébranlable du Chef de l’État à garantir et à concrétiser le principe de l’égalité des chances et des opportunités à toutes les Camerounaises et tous les Camerounais, sous le prisme des valeurs de justice sociale.
S’agissant tout particulièrement du Département du Mfoundi, siège des institutions de la République, les quarante-quatre (44) familles originaires ont reconnu la sollicitude constante du Chef de l’État depuis son accession à la Magistrature Suprême à l’endroit de ses valeureux fils et filles, laquelle se traduit, entre autres, par leur nomination à de hautes et importantes fonctions politiques, administratives, diplomatiques et militaires telles que celle de Vice-Premier Ministre, Ministre d’État, Ministre dans les Départements ministériels majeurs (Défense, Administration Territoriale, Économie, Travaux Publics, Santé Publique, PME, Affaires Sociales), Directeurs Généraux d’entreprises publiques, Ambassadeurs, etc.
Reprenant à leur compte l’affirmation faite par le Président de la République, Son Excellence Paul Biya, lors de sa visite historique dans le Centre, à savoir: «Tant que Yaoundé respire, le Cameroun vit», les autorités traditionnelles, des patriarches, des chefs de famille, des élites, des filles et fils des quarante-quatre (44) familles natives de Yaoundé ont réaffirmé, afin que nul n’en ignore, que le Département du Mfoundi est et demeure une terre de fidélité aux institutions de la République et à l’homme qui les incarne, mais également une terre d’accueil et d’hospitalité pour tous les peuples.
Au terme de leurs échanges, les participants ont décidé à l’unanimité de:
Condamner radicalement toutes les manœuvres de déstabilisation, d’exclusion et de division susceptibles de remettre en cause l’hospitalité, l’esprit d’ouverture, la volonté de vivre ensemble et la tolérance qui caractérisent les natifs du Mfoundi et leur adhésion totale aux idéaux de paix et d’Unité Nationale, prônés par le Président de la République;
Rejeter tout acte visant à remettre en cause la relation harmonieuse, voire fusionnelle, que les familles originaires du Mfoundi entretiennent depuis de longues années avec le Président de la République;
Réaffirmer leur soutien inconditionnel, sans réserve et sans équivoque à Son Excellence Paul Biya, Président de la République, Chef de l’État, Chef des Armées.
Pour conclure, les Autorités Traditionnelles, des Patriarches, des Chefs de famille, des Elites, des Filles et Fils des quarante-quatre (44) familles originaires du Mfoundi ont imploré le Dieu Tout-puissant de continuer à accorder au Président de la République, Son Excellence Paul Biya, la santé, la sagesse et la longévité nécessaires pour consolider l’Unité Nationale et parachever le processus de démocratisation, du redressement et du développement économique, et la transformation du Cameroun en une Nation prospère.
Fait à Yaoundé, le 18 octobre 2016
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Mémorandum du Mfoundi: La sanction d’Emile Onambélé Zibi «peut avoir des conséquences mystiques», selon le patriarche Effa Barthélémy
Les élites du Département du Mfoundi étaient réunies mardi au Cercle municipal de Yaoundé. Il était question pour eux de se pencher sur l’actualité ardente autour du mémorandum adressé au Président de la République en leur nom par l’un des leurs, Emile Onambélé Zibi.
Au terme des travaux, la foudre des élites du Mfoundi s’est abattue sur Emile Onambélé Zibi. Le patriarche des Mvog-Tsoung Mballa est déclaré «persona non grata» par les natifs du Département siège des institutions, pour une période d’un an. Pendant 12 mois, Onambélé Zibi ne pourra pas participer aux activités des élites de son Département d’origine.
«C’est toute la famille du Mfoundi qui s’est réunie pour dénoncer non seulement le comportement, mais ce qui a été écrit parce qu’une personne ne peut pas imaginer des choses seule et les écrit sur du papier au nom de tout le Mfounfi», a confié Effa Barthélémy à nos confrères du journal L’Épervier Plus. Pour le patriarche du Département du Mfoundi, le mémorandum émit par Emile Onambélé Zibi «c’était des contre-vérités, ensuite, irrespectueux».
«Onambélé Zibi est de ma famille [famille Tsoungui Balla], c’était donc à moi de prononcer la sanction», explique-t-il avant de livrer le contenu de la sanction infligée au concerné: «Durant un an, il ne va chez personne, il ne parle à personne dans le Mfoundi. Vous ne pouvez plus manger ensemble même pas au téléphone». Effa Barthélémy va plus loin et explique que «c’est très grave parce que la sanction peut avoir des conséquences mystiques, c’est-à-dire, atteindre le niveau suprême puisqu’à ce niveau, vous pouvez attraper une maladie».
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Humour-Cameroun: le papy national porté disparu depuis 33 jours…
À rechercher sur les bords du lac Leman de Genève en Suisse.
Faut dire qu’il a intérêt à refaire surface au plus vite, au moment où ses élites alimentaires de Yaoundé commencent à célébrer ses funérailles.
Chez les bantous ce n’est jamais bon signe d’anticiper la mort d’un notable.
Joël Didier Engo, Président du CL2P