Cette lettre d’intimidation d’un partisan du régime de Yaoundé adressée aux membres de la Brigade Anti-Sardinards (BAS) confirme la panique qui gagne progressivement les différents cercles du pouvoir de Paul Biya, à mesure que l’étau international se resserre et créé les conditions de son isolement, puis inévitablement de sa chute certaine à terme.
Il faut juste dire à l’auteur ou aux auteurs officiels de ces menaces tapis dans l’ombre que nous espérons bien qu’ils seront suffisamment intelligents cette fois-ci pour ne jamais les mettre à exécution, notamment sur les proches parents au Cameroun des membres de la diaspora résistante. Car la rétorsion hors des frontières sera immédiate, aux effets ô combien incalculables et dévastateurs pour chacun des dignitaires de la dictature Camerounaise.
En effet nous souhaitons et espérons enfin coopérer légalement avec la Brigades Anti-Sardinards (BAS) et d’autres organisations de la société civile sur un projet d’identification précise des proches des membres du régime Biya installés dans les différentes métropoles occidentales, afin de répertorier les biens qu’ils y ont acquis. Il est possible aujourd’hui, grâce aux différentes législations européennes et nord-américaines, d’œuvrer collectivement en faveur du gel de ces avoirs puis de la confiscation des biens vraisemblablement mal acquis; opérations pour lesquelles la collaboration en amont d’une organisation comme la Brigade Anti-Sardinards (BAS) s’avère indispensable.
Joël Didier Engo, Président du Comité de Libération des Prisonniers Politiques – CL2P