M. Christophe Bobiokono en remet évidemment une couche après les critiques au vitriol de l’auteur Boris Bertolt. Et on comprend aisément pourquoi: il est au service du régime de Yaoundé
L’aigreur pathologique et la haine gratuite sont devenues les seules réelles valeurs prisées par les Camerounais, y compris au sein de la presse où l’on se serait attendu à une certaine élévation et honnêteté intellectuelle.
Vouloir en effet torpiller de la sorte le laborieux travail d’investigation journalistique de plusieurs années d’un confrère en instruisant un mauvais procès d’intention contre lui, participe hélas de cet environnement du nivellement systématique par le bas et de la mendicité, pour ne pas dire la prostitution mentale, qui règne au Cameroun, n’épargnant hélas aucun corps de métier.
Quel pays!!!
Aucune œuvre littéraire n’est parfaite, à fortiori quand elle traite comme celle de M. Berrtolt d’un contentieux judiciaire. Mais édulcorer les faits et la réalité d’un procès, notamment les différentes auditions, les dates, dont celle de l’entrée en fonction de Yves Michel Fotso à la Camair… est assez troublant, et amène à s’interroger sur l’ampleur de la perversité morale chez les hommes de presse au Cameroun. Car il suffisait simplement à M. Bobiokono de lire tous les éléments que nous soumettons parfois à la lecture, pour éviter ce procès d’intention à l’encontre de Boris Bertolt
1. L’ORDRE DE VIREMENT DE MICHEL MEVA’A m’EBOUTOU À LA SOCIÉTÉ NATIONALE DES HYDROCARBURES (SNH)
3. LA DOCUMENTATION RELATIVE À LA FABRICATION ET À L’HABILLAGE DE L’AVION PRÉSIDENTIEL BBJ2
4. LA DOCUMENTATION RELATIVE À LA FABRICATION ET À L’HABILLAGE INTÉRIEUR DE L’AVION PRÉSIDENTIEL BBJ2
C’est pourtant très simple M. Bobiokono…Essayez-vous également à la vraie littérature et écrivez votre livre…au lieu de procéder aussi maladroitement et malhonnêtement au discrédit sur commande d’une investigation journalistique menée durant des années par votre jeune et non moins brillant confrère Boris Bertolt.
Ce dernier, qui n’a jamais prétendu que son œuvre était infaillible, jouit d’une qualité essentielle dans le microcosme de la presse camerounaise: une déontologie irréprochable doublée d’une réelle indépendance, aussi bien vis-à-vis de l’État du Cameroun, que des différentes personnalités citées dans sa publication (malgré le procès d’intention que vous instruisez en vain contre lui)
Vous M. Bobiokono, en votre qualité de membre du Conseil National de la Communication (un machin à la solde de la dictature de Paul Biya), ne pouvez pas en dire et faire autant. Hélas!
Joël Didier Engo, Président du CL2P