Gardons espoir que certains Camerounais auront encore suffisamment de discernement et de lucidité pour ne pas procéder au même amalgame génocidaire dans ce contexte particulièrement passionnel et délétère au Cameroun…
Il n’y a en effet que comme cela que ce pays peut échapper à l’embrasement général attisé par la dictature en place, et dont les suprémacistes ethniques comme M. Nganang sont en réalité ses plus grands alliés objectifs.
Et tant que ces derniers ne sauront pas s’élever au dessus de leur instinct tribaliste primaire, ils auront en face d’eux toute une écrasante majorité de camerounais – pas nécessairement partisans ou soutiens du régime en place – qui percevra de plus en plus la perspective souhaitable (parce que républicaine et démocratique) qu’un ressortissant de l’ouest accède à la magistrature suprême comme un danger non seulement pour la cohésion nationale dans son ensemble, mais aussi pour leur propre (sur)vie.
Cette dimension devrait aussi être prise en considération dans le maintien d’une tyrannie sanguinaire et crapuleuse indiscutablement à bout de souffle.
JDE