Le Comité de Libération des Prisonniers Politiques (CL2P) sera inlassablement là pour rappeler au dictateur Camerounais Paul BIYA (84 ans, 34 de règne) au premier devoir d’un «démocrate»: laisser autant libre ses opposants comme ses concurrents dans leurs choix; prendre le risque de les affronter dans des élections libres et transparentes. Nul besoin de les éliminer en instrumentalisant la justice.
Quand enfin direz-vous NON? Non à une épuration politique menée sous le couvert d’une légitime lutte contre la corruption puis contre le terrorisme par «un pharaon valétudinaire et impotent; entouré d’un gouvernement de clowns, d’une société civile hélas malmenée, d’une opposition satellisée, d’un peuple plus fragmenté que jamais en tribus villageoises».
JOIGNEZ-VOUS À NOUS DANS LA MOBILISATION CONTRE LA DÉTENTION ARBITRAIRE DE MARAFA HAMIDOU YAYA ET DE TOUS LES AUTRES PRISONNIERS POLITIQUES AU CAMEROUN
Détention arbitraire: y compris l’avocat du Cameroun Me Akere Muna ne comprend pas pourquoi Marafa Hamidou Yaya est en prison
Ancien Ministre d’État chargé de l’administration territoriale et de la décentralisation, ancien Secrétaire général de la Présidence de la République, et sérieux prétendant à la Présidence du Cameroun. MARAFA HAMIDOU YAYA est incarcéré depuis le 16 avril 2012 dans la caserne de la Gendarmerie nationale située au Secrétariat d’État à la Défense (SED) de Yaoundé sous la fallacieuse accusation de «complicité intellectuelle de détournement de deniers publics». Le Département d’État américain, l’Internationale Socialiste, et plusieurs organisations de défense des droits de l’homme l’ont reconnu prisonnier politique et appellent à sa remise en liberté immédiate.
Vidéo de la campagne « FREE MARAFA NOW »:
Grâce à notre mobilisation collective depuis le 10 février, nous sommes parvenus à l’épuisement du volet interne de la procédure au Cameroun après cinq (05) longues années de paralysie. Redoublons notre mobilisation pour la libération effective du célèbre prisonnier politique MARAFA HAMIDOU YAYA après l’Avis contraignant rendu en ce sens par le Groupe de Travail sur la Détention Arbitraire de l’ONU, en interpellant directement les décideurs politiques et économiques du monde
1) Dès aujourd’hui prenez un selfie ou une photo de vous tenant une page de papier sur laquelle sera inscrit: Libérez Marafa maintenant / Free Marafa Now
2) Vous nous la faites parvenir par mail en pièce jointe à l’adresse suivante: freemarafa@gmail.com
3) Nous la publierons sur le site Instagram où nous avons ouvert un compte dédié à cette campagne (http://www.instagram.com/
4) Avec toutes les photos de soutien que vous nous ferez parvenir, nous allons monter une frise qui sera rendue publique chaque début d’été sur le Parvis des Droits de l’Homme à Paris.
5) Nous partagerons notre action sur facebook, twitter, flickr et le site internet du Comité de Libération des Prisonniers Politiques (http://www.cl2p.org)
MARAFA HAMIDOU YAYA, BIEN QU’EMBLÉMATIQUE, N’EST ÉVIDEMMENT PAS L’UNIQUE PRISONNIER POLITIQUE AU CAMEROUN. SA LIBÉRATION SONNERAIT LE DÉBUT DE LA FIN D’UNE VÉRITABLE CULTURE DU CRIME POLITIQUE DANS CE PAYS D’AFRIQUE CENTRALE
Nous vous invitons à toujours mettre des noms et des visages derrières la propagande politique parfaitement huilée du régime en place au Cameroun depuis 34 ans, notamment lorsqu’il prétend mener une lutte sans merci contre la corruption hélas souvent à tête chercheuse, faite d’accusations cousues de toutes pièces, de procès kafkaïens, et de condamnations arbitraires en cascade (les fameux procès à tiroirs).
POUR LE CL2P VOICI LES PRINCIPALES VICTIMES DE L’ARBITRAIRE POLITIQUE ET JUDICIAIRE AU CAMEROUN:
7. Mohammed IYA
10. Ahmed ABBA
À CES PRISONNIERS POLITIQUES, NOUS AJOUTONS TOUS LES ACTIVISTES ANGLOPHONES SÉQUESTRÉS DANS LES GEÔLES DE LA DICTATURE À YAOUNDÉ
Voici la liste complète des prévenus de la crise anglophone, selon le Réseau des Défenseurs des Droits de l’Homme et des Peuples (REDHAC)
Les noms des 71 détenus énumérés sont contenus dans le Quotidien Le Messager du 1er juin 2017. En effet Selon le REDHAC, la crise anglophone a privé de liberté 71 personnes, au lieu de 23 comme le clament des sources gouvernementales. D’après la cellule de la communication du REDHAC, il s’agit de:
1 – Barrister Nkongho Felix Agbor Balla
2 – Justice Ayah Paul Abine
3 – Dr. Fontem Neba
4 – Mancho Che Bibixy
5 – Prof. Chia Ateh
6 – Barrister Abandem Walters
7 – Kuyase Leonard Sallan
8 – Aselacha Martin
9 – Ngwa Joseph Ngaling
10 – Awuh Tevence Ambe
11 – Munji Rolland
12 – Nkembu Chigum Anicet
13 – Njousi Abang David
14 – Tsi Conrad
15 – Moforchu Che Jea n Rene
16 – Awah Thomas Dzenyagha Junior
17 – Miclaksh Junior
18 – Yadomgheh Hillary
19 – Pang James Puh
20 – Sunjoh Dieudonne
21 – Ngembe Eugene
22 – Ngalim Felix Sateh
23 – Tah Emile Agwe
24 – Kiugah Valentine
25 – Levala Brian
26 – Awan Zacks
27 – Tangwa Marvin
28 – Awermo Joseph
29 – Yusinyu Gerald
30 – Tambu Cedric
31 – Ndasi Julius
32 – Mungou Priestly Azeh
33 – Manyaka Gaston
34 – Langgwa Justin Tardeznywy
35 – Vernyuy Clerance
36 – Wandong Enoh Moses
37 – Chiafo Richard
38 – Temi Clifford
39 – Tim Finnian
40 – Tatih Eric Ngu
41 – Alobwede Van Kinsly Same
42 – Tata Elvis
43 – Achomba Hans
44 – Bezeng Mervine Akwang
45 – Nkwenkam Momenkam Tite
46 – Veranso Steven
47 – Wakemba Esono
48 – Penn Terence Khan
49 – Ndzenyuy Elvis
50 – Ndenge Gordon Zama
51 – Fontem Neba Dieudonne
52 – Ngembe Eugene
53 – Livisone Fung
54 – AchUO Azang
55 – Hampel Azang
56 – Afuh Javes Ngourou
57 – Njuh Kingsley Kelly
58 – Mamouda Sule
59 – Kum Gerald Chuo
60 – Abang Modest Amih
61 – Tsu Itie Franck
62 – Ngong Solos Wallang
63 – Nasser Fontoh
64 – Ewi Alain Meeh
65 – Ten Josua Mua
66 – Kangsen Nestor Mbah
67 – Fung Marcel Mih
68 – Tibi Vingent Tebug
69 – Ngong Canisius
70 – Lunba Bruno Nkemta
71 – Achou Emmanuale Kum
Au moment où la climat social est particulièrement tendu dans sa partie anglophone, et que le tribalisme devient l’unique argument agité par le régime de Paul Biya pour pérenniser sa dictature trentaine au Cameroun – nous formulons le vœux d’une libération immédiate de tous ces prisonniers d’opinion, officiellement présentés comme des prisonniers de droit commun ou des terroristes dans ce pays, et qui rentrent tous dans les critères objectifs (présentation
Monsieur Le Président BIYA, Libérez tous les prisonniers politiques du Cameroun, et Laissez tous les candidats – qui le veulent – postuler librement à l’investiture suprême. Il reviendra alors aux seul-e-s Camerounais-e-s de choisir en toute transparence le prochain locataire du Palais de l’Unité.
NOTRE SILENCE PARTICIPERAIT À LA BANALISATION DU CRIME POLITIQUE AU CAMEROUN
Le Comité de Libération des Prisonniers Politiques (CL2P)