C’EST AU CAMEROUN, UNIQUEMENT AU CAMEROUN, ET ENCORE AU CAMEROUN QUE LE DIALOGUE AVEC LES CAMEROUNAIS ANGLOPHONES REPRÉSENTÉS PAR LES MEMBRES ET LES LEADERS DE SOCIÉTÉ CIVILE DOIT SE TENIR, SANS QU’ILS NE SOIENT SYSTÉMATIQUEMENT ASSIMILÉS À DES TERRORISTES, PUIS SÉQUESTRÉS DANS LES GEÔLES DU RÉGIME DE YAOUNDÉ.
Monsieur Le Président Paul BIYA, dépêcher des dignitaires de votre régime dans les principales capitales occidentales participe davantage d’une grossière manœuvre de diversion de l’opinion publique, et de distraction autorisée des maigres ressources de l’État du Cameroun.
La paix et l’intégrité du Cameroun passent par la libération immédiate de tous les militants et leaders écroués de la société civile anglophone, puis l’ouverture d’un dialogue franc et constructif sur une sortie de crise.
Le Cameroun est la Maison commune de toutes et de tous, Francophones et Anglophones de toutes les ethnies, tribus, et religions. Dialoguer – et non réprimer- participe à la préservation de l’unité nationale.
Le Comité de Libération des Prisonniers Politiques (CL2P)