Monsieur Le Président Paul BIYA, Libérez Me Abdoulaye Harissou, l’opposant Aboubakar Sidiki, et les journalistes Ahmed Abba, Baba Wame, Rodrigue Ndeutchoua Tongue, Félix Cyriaque Ebolé Bola
Le Comité de Libération des Prisonniers Politiques (CL2P) ne cesse inlassablement depuis des mois – notamment pour les détenus Abdoulaye Harissou et Aboubakar Sidiki – d’attirer l’attention de la communauté internationale sur le détournement par le régime de Yaoundé de la légitime et nécessaire lutte contre le terrorisme en purges systématiques infligées à des activistes, journalistes, et leaders d’opinion «dérangeant», majoritairement originaires du grand Nord du Cameroun.
En effet la lutte légitime contre le terrorisme rime hélas aussi parfois avec la restriction des libertés et la répression politique. Le notaire Abdoulaye Harissou et le chef d’entreprise Aboubakar Sidiki, tous les deux des opposants politiques originaires du Nord où sévit le groupe terroriste Boko Haram, sont ainsi les victimes d’une cabale judiciaire orchestrée par les sécurocrates du régime de Yaoundé. Et ils ne sont pas les seuls, puisque les journalistes Ahmed Abba, Baba Wame, Rodrigue Ndeutchoua Tongue et Félix Cyriaque Ebolé Bola comparaissent eux-aussi devant le même tribunal militaire de Yaoundé pour crime de « non-dénonciation».
Nous renouvelons notre appel à leur libération immédiate et n’accordons le moindre crédit aux parodies de procès qui se tiennent par intermittence devant le tribunal militaire de Yaoundé.
Cette cabale liberticide orchestrée par les sécurocrates du régime – sous couvert de la légitime lutte contre le terrorisme – déshonore la République du Cameroun et ses institutions.
Monsieur Paul BIYA, Libérez Me Abdoulaye Harissou, l’opposant Aboubakar Sidiki, et les journalistes Ahmed Abba, Baba Wame, Rodrigue Ndeutchoua Tongue, Félix Cyriaque Ebolé Bola
Le Comité de Libération des Prisonniers Politiques (CL2P)