En effet nous n’osons imaginer le sort de cette banderole, si elle avait été érigée dans les rues de Yaoundé par les partisans d’un opposant à la dictature familiale des Biya…
C’est précisément contre la pérennisation de cette tyrannie avec l’aide des réseaux de la Françafrique que les activistes traquent ses dignitaires et suppôts à Paris…et partout en occident. Car c’est ainsi par petites touches que la Françafrique distille l’idée d’une succession dynastique dans la satrapie camerounaise…
Si le père Paul Biya (89 ans) a pu être aussi incompétent et tyrannique après une longue carrière administrative et ministérielle sous Ahmadou Ahidjo (premier président du Cameroun 1958-1982), imaginez donc l’horreur que pourrait être le règne du fils inculte, Frank Emmanuel Biya, la création numéro un du régime de Biya, un paresseux pathologique , sans aucune référence crédible: ni commencement d’expérience professionnelle ou administrative, ni parcours militant ou politique, ni fonction ministérielle.
Camerounaises et Camerounais,
Vous avez encore la possibilité de vous éviter 40 autres années d’immobilisme systémique et d’enfer répressif au Cameroun.
Prenez donc chacun(e) vos responsabilités, sachant que ce scénario d’une succession monarchique au Cameroun semble bénéficier de l’appui des réseaux de la Françafrique à Paris.
Pourtant, qu’il serait plus logique au Cameroun de choisir le prochain président par une loterie générale, plutôt qu’une loterie génétique pour en finir définitivement avec la dictature !
En effet, il est important de comprendre qu’aucune quantité de blanchiment de réputation et de blanchiment d’argent n’assainira l’État à parti unique RDPC après Paul Biya. Le prochain dirigeant, sortant de ce régime, sera autant responsable de notre état de crise permanent actuel que Paul Biya laissera derrière lui – Peu importe comment il essaie de s’éloigner des scènes de crime multiples et répétées laissées par le régime.
Car toute personne associée au régime de Biya a toléré son comportement et sa politique – C’est aussi simple que cela. Ils sont donc totalement complices. Aucun d’eux n’a émis UNE PENSÉE que ce que Biya a fait était mal, qu’il a menti à plusieurs reprises, donc qu’il était une fraude politique totale.
Aussi, tous ceux qui se présentent à la direction du RDPC soutiennent le régime de Biya depuis des années. Ils sont donc tous coincés dans le cloaque moral dans lequel Paul Biya les a entraînés. Ainsi, quel que soit l’un de ces misérables qui l’emporte réellement, le régime de Biya restera dans l’égout moral tout en continuant à détruire l’économie et, très probablement, le pays.
Le mal fait par le RDPC est bel et bien un danger présent et permanent. Et rien ne peut en faire table rase – pour le Cameroun.
Il n’y a pas moyen de faire demi-tour avec ce vaisseau. La plupart des habitants des régions anglophones du pays en ont maintenant marre des mensonges, de la privatisation délibérée de l’État, de la guerre sociale ethno-fasciste, du vol du régime de Biya, des inconvénients pour les entreprises et du déni de la démocratie.
Comme avec un régime de Biya II, nous ne serions pas surpris que les choses empirent encore plus pour le pays et que les gens commencent à appeler au retour de Biya I.
On ne saurait humainement assigner aucun peuple à l’asservissement perpétuel !
Indeed, we dare not imagine the fate of this banner, if it had been posted in the streets of Yaoundé by the supporters of an opponent of the Biya family dictatorship…
It is precisely against the perpetuation of this tyranny with the help of the Françafrique networks that the activists track down its dignitaries and henchmen in Paris…Because it is thus by small touches that Françafrique distills the idea of a dynastic succession in the Cameroonian satrapy…
If Father Paul Biya (89 years old) could have been so incompetent and tyrannical after a long administrative and ministerial career under Ahmadou Ahidjo (the first president of Cameroon 1958-1982), then imagine the horror that the reign of the uneducated son could be, Frank Emmanuel Biya, the number one creation of the Biya’s regime and a pathologically lazy person, without any credible reference: no beginning of professional or administrative experience, no militant or political career, no ministerial function.
Cameroonians,
You still have the opportunity to save yourself another 40 years of systemic immobility and repressive hell in Cameroon.
So each of you take your responsibility, knowing that this scenario of a monarchical succession in Cameroon seems to benefit from the support of the Françafrique networks in Paris.
Thus, it is more logical, in Cameroon, to choose the next president by a general lottery rather than a genetic lottery and to be done with it.
Indeed, it is important to understand that no amount of reputation laundering and money laundering will clean up the one-party state, the CPDM, after Paul Biya. The next leader, coming out of this regime, will be as much responsible for our current permanent state of crisis as Paul Biya will leave behind – no matter how they try to get away from the multiple and repeated crime scenes left behind by the regime.
Indeed, anyone associated with the Biya regime condoned his behavior and policies – simple as that. They are therefore totally complicit. NOT A THOUGHT what Biya did was wrong he lied repeatedly so total political fraud.
Thus, all of those running for the leadership in the CPDM have been backing the Biya’s regime for years.
So, they’re all stuck in the moral cesspit that Paul Biya led them into. So, regardless of which one of the assorted miserable failures actually wins, the Biya’s regime will remain in the moral sewer while continuing to destroy the economy and, quite possibly, the country.
The CPDM damage had indeed been done. And there’s no undoing it – for Cameroon.
There’s no turning that ship around. Most people in the Anglophone regions of the country are, by now, sick to the back teeth of the lies, the deliberate privatization of the state, ethno-fascist social war, Biya’s regime theft, disadvantages to business and democracy denial.
As with a Biya II’s regime, we wouldn’t be surprised if things go even worse for the country and that people start calling for the return of Biya I.
We cannot humanly assign any people to perpetual enslavement!!!
The Committee For The Release of Political Prisoners Institute – ICL2P / CL2P