Qui est ce monsieur si ce n’est un de ces bouffons et pantins à la solde du dictateur Paul BIYA, car pratiquement nourri, blanchi, et soigné par lui; et qui par sa propre corruption morale et compromission politique, a contribué à littéralement torpiller le processus démocratique entamé au Cameroun au lendemain de l’instauration du multipartisme en 1990.
Et c’est ce personnage peu recommandable qui ose mettre en doute et nier une donnée factuelle – les emprisonnements arbitraires avec des buts politiques au Cameroun – affirmée, réaffirmée, et confirmée par des institutions aussi crédibles et prestigieuses que l’ONU à travers son Groupe de travail sur la détention arbitraire, le Département d’État américain dans ses différents rapports annuels, l’Union africaine (UA), l’International socialiste, Amnesty international et j’en passe?…
Soyons un tantinet sérieux en n’accordant pas le moindre intérêt à la gesticulation alimentaire d’un fou du roi qui, il n’y a pas longtemps, s’improvisait médiateur dans la crise anglophone avec les résultats que l’on sait. Ou encore brillait par des attaques personnelles sur la fille de feu Ahmadou Ahidjo, alors que cette dernière était précisément courtisée par le despote de Yaoundé en mal de légitimité dans le grand nord Cameroun, qui a néanmoins fini par la nommer à la présidence du conseil d’administration du palais des congrès de Yaoundé.
Alors pas besoin d’être devin pour comprendre que ce monsieur GARGA HAMAN ADJI est à nouveau en service commandé par le dictateur qui le nourrit, au moment où ce dernier éprouve les plus grandes difficultés à éteindre les différents foyers de la crise camerounaise.
Joel Didier Engo, Président du CL2P