Au fond dans cette dictature reptilienne qu’il a assidûment servie pendant une bonne partie voire toute sa vie professionnelle, l’ancien tout puissant ministre de la défense du Cameroun paraît paradoxalement enfin goutter aux simples joies de la vie…en prison.
En effet une fois passée la pénible zone de turbulences liée à l’arrestation humiliante suivie généralement de l’incarcération immédiate sous les caméras de télévision – un rituel parfaitement rodé par le régime et initié avec l’interpellation arbitraire du Pr. Titus Edzoa en 1997, un ancien dignitaire du régime comme celui-ci reprend pleinement le contrôle de son existence, sans plus être soumis à la flagornerie officielle, ni aux manipulations d’un despote machiavélique qui prend depuis 37 ans un malin plaisir à les opposer les uns les autres, souvent entre ressortissants d’une même région, ville, village, et même famille.