Le parti-État de l’autocrate camerounais Paul BIYA, “le Rassemblement Démocratique du Peuple Camerounais (RDPC) est comme un téléphone dont la batterie est déjà largement affectée. Vous pouvez toujours y mettre du crédit ….Le téléphone ne peut plus fonctionner normalement; il se coupe tout le temps.”
En effet malgré les démonstrations de force par motions de soutien et appels à la candidature du grand timonier, nous vivons actuellement au Cameroun le commencement de la fin d’un système autocratique qui n’a pas su s’arrimer à la modernité. Parce qu’il ne sait pas faire autrement que dans la cooptation et le népotisme à grande échelle, le clientélisme systémique, et le culte abrutissant de son chef.
Si son agonie peut paraître interminable, elle va néanmoins aboutir à cette fin aisément prévisible, et que personne ne saura ni ne pourra empêcher: la disparition programmée avec son fondateur d’un régime dictatorial pourri de partout et infesté de l’intérieur depuis 34 ans.