U.S. Concerned Over Violence Uptick in Cameroon
Department Spokesperson
The United States condemns, in the strongest possible terms, the November 5 kidnapping of students and staff from the Presbyterian Secondary School of Nkwen near Bamenda, Cameroon. We call for the immediate and safe return of these students and staff to their families. The United States expresses grave concern over the burgeoning Anglophone Crisis in Cameroon’s Northwest and Southwest regions. We urge an immediate halt to the indiscriminate targeting of civilians and burning of houses by Cameroonian government forces and to attacks perpetrated by both Anglophone separatists against security forces and civilians. The systematic intimidation based on ethnic and religious affiliation, including in Yaoundé and Douala, must stop. In memory of American missionary Charles Wesco and all others who have lost their lives in the Anglophone Crisis, we urge all sides to end the violence and enter into broad-based reconciliatory dialogue without preconditions.
Version Française:
Les États-Unis s’inquiètent de la montée de la violence au Cameroun
Les États-Unis condamnent avec la plus grande fermeté l’enlèvement d’étudiants et de membres du personnel de l’école secondaire presbytérienne de Nkwen près de Bamenda, au Cameroun, le 5 novembre. Nous appelons au retour immédiat et en toute sécurité de ces étudiants et de leur personnel dans leur famille. Les États-Unis expriment leur grave préoccupation face à la crise anglophone naissante dans les régions du nord-ouest et du sud-ouest du Cameroun. Nous demandons qu’il soit immédiatement mis fin aux attaques aveugles dirigées contre les civils et aux incendies de maisons par les forces gouvernementales camerounaises, ainsi qu’aux attaques perpétrées par les séparatistes anglophones contre les forces de sécurité et les civils. L’intimidation systématique fondée sur l’appartenance ethnique et religieuse, notamment à Yaoundé et à Douala, doit cesser. À la mémoire du missionnaire américain Charles Wesco et de tous ceux qui ont perdu la vie dans la crise anglophone, nous exhortons toutes les parties à mettre fin à la violence et à entamer un dialogue de réconciliation généralisé sans conditions préalables.
C’est certainement le dernier avertissement de l’administration Trump au sujet de la répression aveugle de la minorité anglophone et l’incitation à la haine tribale contre les ressortissants de l’Ouest (communément appelés Bamilékés); dont elle désigne clairement le pouvoir en place depuis 36 ans au Cameroun comme le principal responsable.
Vivement ces sanctions ciblées que nous réclamons depuis des mois, appliquées notamment aux principaux dignitaires de cette dictature sanguinaire ainsi qu’à leurs proches installés souvent à l’étranger!
Le CL2P