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Dans une chanson qu’il vient de commettre, Valsero n’est pas tendre avec le pouvoir de Yaoundé. Dans la verve qu’on lui connait, il attribue clairement le «problème anglophone» à Paul Biya. Morceaux choisis de son nouveau tube:
«Je t’avais prévenu, mais t’as pas voulu m’entendre. Aveuglé par le pouvoir t’as même essayé de me pendre. Je t’avais prévenu, par trois fois je t’ai écrit. Rappelle-toi, ma première lettre datait d’octobre 2008. Je t’avais prévenu, tes ministres sont des voleurs, tes soldats des agresseurs ; et toi le pauvre, le patron des pilleurs, ça t’a fait rire, t’as fait preuve d’arrogance, t’as pissé sur les pleurs, la douleur et la souffrance, t’as humilié ton peuple, corrompu l’opposition, dévalué la tradition, t’as mis à mal la sociale cohésion.
La guerre des nerfs c’est toi qui l’as déclenchée. Les flammes de l’enfer, ta politique les a attisées. T’as fait mourir l’espoir dans les cœurs de tous les jeunes… J’ai vu la guerre civile venir à des kilomètres à l’horizon. J’ai consacré mon art à faire de l’interpellation avec l’espoir qu’un jour peut-être il y aura positive réaction… regarde autour de toi, il y a que la rage. La coupe est pleine, la colère se déverse, si j’étais à ta place, je la poserais avant qu’elle se renverse».
Source : cameroon-info.net