La garde à vue de notre correspondant au Cameroun Michel Biem Tong vient en effet d’être prorogé de 48h par le commissaire du gouvernement, devant lequel il a été déféré quelques heures avant auprès du Tribunal militaire de Yaoundé sous l’accusation fallacieuse “d’apologie du terrorisme”…
Il s’agit là d’un des multiples visages de la répression contre les libres penseurs, les journalistes, les opposants, et particulièrement les défenseurs des droits de l’Homme par cette dictature implacable.
Autant dire que c’est un risque que nous avons parfaitement intégré, et auquel nous faisons face à l’occasion des déboires de Michel Biem Tong avec la même sérénité et détermination, qu’ensemble nous avons toujours fait montre dans la défense des multiples victimes de la tyrannie camerounaise.
En clair, nous ne céderons devant aucun chantage et continuerons en toute légalité d’exiger la libération immédiate du journaliste Michel Biem Tong, sans autre forme de procès.
Ça suffit !!!
Joël Didier Engo, président du Comité de Libération des Prisonniers Politiques (cl2p)