En effet il arrive aussi aux opposants d’accéder démocratiquement au pouvoir dans des pays africains, hélas souvent anglophones, sans effusion de sang, instrumentation de la haine ethno-tribale, ou agitation de complot de déstabilisation ourdi par les partisans, soutiens et ressortissants de la région d’origine des vainqueurs.
C’est l’issue dont certains d’entre-nous avons encore la naïveté voire la faiblesse de rêver pour le Cameroun. Y compris quand la douleur de la mort d’un des grands artisans du changement ne nous quitte pas, et que nous devons néanmoins avancer sans dévier du chemin qu’il a su tracer, notamment en nous laissant détourner de l’objectif d’une victoire finale par des querelles intestines et des accusations débiles.
Non, personne ne peut être rendu responsable de la mort d’un homme qui a succombé d’un cancer du pancréas. Gardons-nous de faire une exploitation macabre d’un drame comme celui-ci à des minables fins politiciennes et alimentaires.
Ce n’est pas à la hauteur de la grandeur du regretté Christian Penda Ekoka.
Paix à son âme
JDE