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Idriss Déby est mort : encore une succession népotique en Françafrique ?
La mort du dictateur Idriss Déby devrait être l’occasion de tourner la page de la Françafrique au Tchad, en mettant fin à des décennies d’ingérence militaire française dans ce pays.
L’Elysée valide pourtant, dans un communiqué, le bafouement de la Constitution tchadienne par lequel les militaires ont placé le fils d’Idriss Déby au pouvoir, après la dissolution de l’Assemblée nationale, un scénario qui n’est pas sans rappeler le Togo en 2005 [1].
Pour l’association Survie, Paris doit lâcher son porte-avion dans le désert et enclencher un retrait de l’opération Barkhane, de plus en plus réclamé par les peuples du Sahel qui ont bien compris que ce n’était pas une protection contre le terrorisme.
Pour plus d’informations sur le parcours criminel d’Idriss Déby et ses liens avec la Françafrique, voir notre dossier “Tchad, une farce électorale en Françafrique” (10 avril)
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LE PEUPLE TCHADIEN DOIT RÉSISTER À LA SUCCESSION DYNASTIQUE DU POUVOIR PAR LA FAMILLE DÉBY !
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Cameroun, rumeurs de succession dynastique : le plus marrant est que l’intéressé semble de plus en plus y croire effectivement…
En prenant notamment des postures d’un successeur potentiel aux côtés de son tyran de père, qui viennent confirmer combien il est littéralement dopé ces derniers temps à ce petit refrain népotique entonné par tous ces dignitaires ethno-fascistes et autres sardinards soucieux de préserver leurs privilèges en alimentant l’idée d’une succession dynastique au Cameroun …Contrairement aux précédents Togolais puis Gabonais, non seulement M. Frank Biya sait pertinemment qu’il n’en a absolument pas les capacités, mais suivrait alors une pente suicidaire, en se laissant délibérément enfermer dans cette bulle flagorneuse et tribaliste alimentée par un adoubement essentiellement alimentaire.
Peut-être n’est-il plus en mesure d’entendre les quelques appels à la raison. Mais qu’il sache qu’il s’expose d’abord à la décapitation des principaux lieutenants de son père, dont certains de ses propres parents; au-delà d’une éventuelle vindicte populaire.
La légitimité comme nous le savons, n’a jamais été une préoccupation majeure pour ce pouvoir, placé puis maintenu depuis 38 ans à la tête du Cameroun par la France.
JDE