Sortir du double discours politique et de l’imposture judiciaire permanente au Cameroun, consistant notamment à dépeindre des prisonniers politiques en délinquants économiques dits de droit commun; mais aussi à une autocratie répressive de se présenter comme un modèle de démocratie et d’état de droit. Une propagande devenue hélas un vrai obstacle pour une lutte efficace contre la corruption.
Samedi 23 janvier prochain à Bruxelles, à l’initiative de l’Asma (Action Solidaire pour Marafa) avec le partenariat de plusieurs organisations de la société civile camerounaises telles ASMA, CEBAPH, CL2P, CERAM , APJ, MARAFA WATCH, une rencontre internationale sur les dérives de l’institution judiciaire au Cameroun se tiendra à Bruxelles.
En dépit de la kyrielle d’activités, de recommandations et des résolutions qui ont déjà sanctionné les différentes grandes messes de l’ASMA, du Comité de Libération des Prisonniers Politiques, du CERAM etc…, les Camerounais aussi bien de l’intérieur que de l’extérieur sont unanimes:
Penser à un sursaut patriotique pour mettre fin au «système judiciaire corrompu et répressif en place au Cameroun».
Selon Fabrice Njayou, porte parole de l’ASMA, “Il faut dire la vérité là où l’on voudra la taire car, il est difficile de rester silencieux face à la dérive de l’institution judiciaire camerounaise, qui prive de nombreux citoyens de leur liberté et les maintient longuement en détention, pour des motifs autres que ceux du droit commun généralement avancés, en piétinant allègrement les règles les plus élémentaires de la procédure pénale.”
Selon les organisateurs de cette rencontre de Bruxelles, tous les indices socio-politiques sur le Cameroun sont au rouge.
Dans un système «autocratique», cette peinture de la situation des institutions judiciaires camerounaises ne peut étonner, tant il est vrai que certains membres du pouvoir en place soutiennent les institutions judiciaires du pays pour des intérêts évidents ou inavouables ».
Il ne fait pas de doute qu’après cette rencontre de Bruxelles, le déploiement des associations sus-citées sur le terrain sera beaucoup plus lié à l’intensification de la campagne d’information sur les différents cas d’entraves aux droits des prisonniers politiques au Cameroun. Ensuite, une grande campagne internationale sera lancée sur les maux qui minent le système judiciaire camerounais.
Comme quoi, la diaspora voudrait participer malgré son éloignement à la construction des fondements démocratiques solides pour son pays toujours regardé avec suspicion par la communauté internationale.
Cette rencontre de Bruxelles sera sans nul doute une occasion pour les organisateurs d’installer des interlocuteurs à l’intérieur et à l’extérieure du Cameroun.
Rendez vous donc le 23 janvier prochain à Bruxelles de 14 à 17h au centre culturel Piano Fabriek situé à la rue du fort n° 35 à 1060 Saint-Gilles.
Sont invités à cette rencontre, tous les intellectuels, universitaires, étudiants, journalistes, représentants d’ONG, partis politiques, etc.
– Des représentants des partis politiques Camerounais et africains;
– Des représentants des organisations de la société civile progressiste;
– les Organisations patriotiques de la diaspora camerounaise et africaine;
– Des hommes politiques, des cadres et des artistes de la diaspora camerounaise et africaine;
– Etc.
Comment y accéder?
Train Bruxelles-Midi (15 minutes à pied)
Métro ligne 2, 6 : arrêt Porte de Hal (10 minutes à pied)
Tram 3, 4, 33, 51 : arrêt Parvis de Saint-Gilles (5 min à pied)
Tram 81, 83 : arrêt Guillaume Tell ou Barrière
Tram 97 : arrêt Barrière
Bus 48 : arrêt Parvis de Saint-Gilles ou Barrière
Contact presse: James Elangué,
Cellule de Communication de l’Asma
Notre courriel: actionsolidairepourmarafa@
Téléphone en Belgique: 00 32 465 49 03 03