Conférence de Paris sur le financement des économies africaines…Pas tout à fait le sommet françafricain dénoncé par certains activistes panafricanistes.
Ni dans le panel, Ni dans le format.
Même si nous devons effectivement rester vigilants contre le paternalisme et néocolonialisme aux accents foccardiens du duo infernal Macron-Le Drian.
JDE
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Afrique : Qui participera à la conférence de Paris sur le financement des économies africaines ?
Pour la première fois depuis le déclenchement de la pandémie Covid19 une conférence internationale, en l’occurrence sur les nouveaux modes de financements des économies africaines organisée à Paris les 17 et 18 mai, se déroulera en présence d’une forte délégation de chefs d’Etat et de gouvernements. Une vingtaine sont attendus physiquement dans la capitale française.
Il s’agit de Paul Kagamé (Rwanda), Marc Roch Christian Kaboré (Burkina Faso), Mohamed Ould Ghazouani (Mauritanie), Filipe Nyusi (Mozambique), Joao Lourenço (Angola), Faure Gnassingbé (Togo), Félix Tshisekedi (République démocratique du Congo), Nana Akufo-Addo (Ghana), Alassane Ouattara (Côte d’Ivoire), Macky Sall (Sénégal), Muhammadu Buhari (Nigéria), Abdel Fatha al-Sissi (Egypte), Bah N’Daw (Mali), Abiy Ahmed (Ethiopie) et le premier ministre soudanais, Abdallah Hamdock.
Ce panel sera suivi par visioconférence par de nombreux autres responsables d’institutions tels le président de la Commission de l’Union africaine (UA) Moussa Faki ; le président de la Banque africaine de développement (BAD), Akinwumi Adesina ou encore les directeurs généraux du Fonds monétaire international (FMI), de la Société financière internationale (SFI) et de l’Organisation mondiale du commerce (OMC). De nombreux responsables politiques se joindront à distance aux débats comme la chancelière allemande Angela Merkel, la présidente tanzanienne Samia Suluhu, le président kenyan Uhuru Kenyatta ainsi que les premiers ministres espagnol, italien, portugais et néerlandais. Les Etats-Unis seront représentés par la secrétaire d’Etat au Trésor, Janet Yellen. L’Afrique du sud n’a pas encore apporté sa réponse, le président Cyril Ramaphosa étant actuellement inquiété par la commission anti-corruption dans un dossier impliquant plusieurs hauts responsables de l’African national congress (ANC). Quant à la Chine, elle a assuré une représentation à « très haut niveau ».