André Okombi Salissa, ancien ministre passé dans l’opposition, également député, a été arrêté en janvier puis inculpé début février pour « atteinte à la sûreté intérieure » et « détention illégale d’armes de guerre ». Son immunité parlementaire a été levée jeudi 19 janvier au terme d’une séance houleuse au Parlement.
Maître Boucounta Diallo justifie sa demande d’annulation de la procédure par deux arguments : la violation de l’immunité parlementaire dont bénéficiait encore son client au moment de son arrestation en janvier, et surtout le fait qu’au Congo, seule la Haute Cour de justice est habilitée selon lui à juger un élu pour des faits relevant de la sûreté de l’État. Autrement dit, le Tribunal de grande instance de Brazzaville n’est pas compétent, explique Me Boucounta Diallo qui en appelle donc au chef de l’État congolais.