La campagne de l’élection présidentielle anticipée prévue le 20 mars 2016 a été lancée dans un climat délétère.
Le Parti socialiste dénonce les obstacles mis aux déplacements des principaux opposants au président Denis Sassou-Nguesso, qui sont des atteintes de fait à leur liberté d’expression et d’opinion. Le président Sassou-Nguesso a organisé la surveillance des principaux opposants et imposé un état d’urgence qui semble objectivement peu justifié.
Après avoir modifié la Constitution en 2015 pour autoriser sa réélection, il semble aujourd’hui considérer le simple exercice de droits démocratiques élémentaires comme des menaces à la sûreté de l’État congolais.Le Parti socialiste demande aux organisations internationales concernées, particulièrement à l’Union africaine, à l’Union européenne et aux Nations Unies, d’user de leur influence pour obtenir le report de l’élection présidentielle. Le Parti socialiste redoute les conséquences d’un scrutin immédiat et il appelle solennellement à un dialogue inclusif pour poser les bases d’élections crédibles et transparentes.
Par BISHIKANDA DIA POOL, Médiapart