Au moment où le Président Paul BIYA s’apprête à prendre la parole à la COP 21 devant ses pairs, à titre de doyen des Chefs de l’État d’Afrique équatoriale française, nous invitons l’humanité entière à avoir une pensée pour les victimes de sa tyrannie au Cameroun, notamment les prisonniers politiques.
[ot-video type="youtube" url="https://www.youtube.com/watch?v=ukaknmEp5E4"]
En effet il ne faudra pas qu’à l’issue de la 21ème Conférence des des Nations Unies sur les Changements Climatiques (COP 21) de Paris, il soit encore possible de dissocier les enjeux climatiques de la protection des Droits de l’Homme. Parce que les pertes humaines restent autant le fait des dérèglements climatiques que de l’obscurantisme politique.
En conformité avec les critères objectifs retenus par notre organisation , voici les noms des prisonniers politiques au Cameroun:
1. Marafa HAMIDOU YAYA
2. Jean Marie ATANGANA MEBARA
3. Urbain OLANGUENA AWONO
4. Aboubakary SIDIKI
5. Me Lydienne YEN EYOUM LOYSE
6. Polycarpe ABAH ABAH
7. Me Abdoulaye HARISSOU
8. Mohammed Iya
9. Zacchaëus Forjindam
Le silence est la pire des sentences pour un prisonnier d’opinion; parce qu’il participe à la banalisation du crime politique.
La COP 21 est aussi l’occasion de mettre des noms et des visages derrières une propagande politique sur une lutte contre la corruption à tête chercheuse parfaitement huilée au Cameroun: faite notamment d’accusations cousues de toutes pièces, de procès kafkaïens, et de condamnations arbitraires en cascade.
Pour la sauvegarde de la planète nous ne pouvons nous permettre de banaliser le réchauffement climatique, pas plus que nous serions indifférents devant les emprisonnements politiques. Parce que dans les deux cas de figure, c’est la survie même de l’Humain (collective, puis individuel) qui en dépend.
Le Comité de Libération des Prisonniers Politiques au Cameroun (CL2P)