L’élection présidentielle du 25 octobre n’augure ainsi d’aucune avancée démocratique en Côte d’Ivoire. Bien au contraire, l’on assiste à une inquiétante régression….autocratique.
En effet, lorsqu’un président sortant affirme qu’il sera élu dès le premier tour avant le début officiel de la campagne et la tenue du scrutin, cela laisse clairement supposer qu’il a pris toutes les dispositions frauduleuses pour y parvenir…Dès lors les autres prétendants sont, au mieux des figurants, au pire de simples alibis démocratiques à une candidature unique, donc à un résultat plébiscitaire connu à l’avance.
L’élection présidentielle en Côte d’Ivoire fait ainsi resurgir le problème récurrent que le camp Ouattara a avec la transparence électorale, et dont il fut tellement commode à la communauté internationale et singulièrement la France de tenir le récalcitrant Gbagbo unique responsable en 2010.
Est-ce ainsi la « vérité-vraie » – comme le disent si bien les Africains » : celle issue notamment des urnes de 2010, qui finit par jaillir au moment où elle semblait définitivement cadenassée à la Cour Pénale Internationale de la Haye???
Qui vivra verra.
Le Comité de Libération des Prisonniers Politiques au Cameroun (CL2P)
Source : RFI -Côte d’Ivoire: désistement d’un deuxième candidat à la présidentielle