Chez les BULU, un adage enseigne que:
“Ce qui tue l’antilope se trouve dans son sabot”.
Cet adage, de ce peuple de la forêt dont est issu BIYA, rend compte de ce que: l’homme est soi-même cause de sa chute.
En effet et selon la sagesse tirée de ce peuple millénaire, chaque homme traine un vice qui, facilement peut se transformer en point de vulnérabilité et de chute si on donne aux autres de s’en apercevoir. Le jeu de la vie est donc de dominer ce vice de manière à paraitre sans défauts et ainsi, de vivre harmonieusement avec les autres.
La crise anglophone comme bien d’autres est une crise politique qui permet de manière encore plus fine, d’apprécier le rapport que le président BIYA a au pouvoir. Il parait donc de manière plus précise qu’il est adepte du pouvoir total, de la ruse politique, de l’esbroufe et de la méthode forte pour imposer ses vues.
Personnellement, je pense donc que ce qui perdra le président BIYA, c’est son goût immodéré pour le pouvoir qu’il ne projette pour rien au monde céder ou partager.
Toute négociation avec BIYA, concernant le pouvoir est donc par conséquent vouée à l’échec dès lors qu’elle s’éloigne de SA conception et de sa perception.
C’est cette raideur qui produit les métastases que nous voyons, se traduisant au fil des temps par des conflits armés ça et là sur le territoire, déclenchés par des gens désabusés, qui ont fini par se convaincre à tort ou à raison que le seul langage que comprend BIYA est le rapport de force armé.
Il n’est donc pas à exclure que ces crises armées s’amplifient à l’heure de la présidentielle de cette année, surtout si BIYA en est candidat. Il planerait alors le risque qu’elle ne se tînt.
“Ce qui tue l’antilope …
Par Leonide Mfoum