Diable quel mouche a piqué Paul Biya pour envoyer certains de ses proches collaborateurs en mission exploratrice pour expliquer la crise anglophone (aux nuls) à l’étranger?
Quel Étrange initiative! Incompréhensible de la part d’un régime et de ses faucons qui ont toujours fustigé la diaspora…Qu’est-ce qui justifie que cette diaspora doive désormais jouer les arbitres dans une impasse sur la crise anglophone, créée et attisée par la répression aveugle du régime de Yaoundé? Avec en plus des pompiers pyromanes comme Laurent Esso placé à la tête d’une mission dite d’explication d’importance comme celle dépêchée à Bruxelles, capitale des institutions européennes.
Ces mêmes pompiers pyromanes de Yaoundé ne sont pas venus conquérir les cœurs et les âmes (Ils n’ont aucune légitimité). Leur stratégie consiste à occuper le terrain afin de court-circuiter toute initiative nationale ou internationale, grâce à une opération de marketing visant à empêcher l’émergence d’une autre forme pensée. Ils donnent ainsi toute sa prescience au proverbe Chinois qui dit que ceux qui peuvent ne gouvernent pas ; ceux qui gouvernent ne peuvent pas.
Ne les écoutons pas!
Le RDPC n’a jamais considéré ni soutenu les Anglophones. Les Anglophones sont les victimes d’une politique de répression et d’une occupation militaire qui ne veut pas prendre fin. Comme les prisonniers politiques, les Anglophones sont les boucs émissaires de toute la classe politique Camerounaise, du manque d’une vraie politique de développement et du désastre économique dans lequel les décisions de l’oligarchie corrompue en place a plongé des millions de Camerounais.
L’obscénité d’une telle mission semble totalement échapper à Mr Laurent Esso, évidemment peu enclin à défendre les victimes du régime, dont il est pour certains à la fois le bourreau et le geôlier. Comme son patron Paul Biya il est uniquement obsédé par le pouvoir et la hantise de s’y accrocher indéfiniment. C’est la constante de notre triste réalité camerounaise qui est une célébration carnavalesque et sans fin d’une ambition personnelle et d’un pouvoir absolu, quand bien même cela s’avère collectivement catastrophique. Cette avidité du pouvoir pour le pouvoir est inscrite dans les gênes de la dictature, pour laquelle le cynisme est une forme de maladie incurable.
Le triste théâtre étalant chaque jour les absurdités de gens médiocres qui ont délibérément choisi d’abrutir tout un peuple afin de se maintenir au pouvoir et préserver leurs privilèges n’échappe plus à personne. Peu de Camerounais sont aujourd’hui dupes de l’extrême nullité de leurs représentants. Hélas ils ne pourraient les remplacer qu’en devenant eux-mêmes médiocres, vulgaires, et cyniques (même quand rien dans leur parcours ne les prédispose). Car seule l’assurance affichée de leur médiocrité, de leur vulgarité, et de leur cynisme leur ouvre les portes d’une promotion professionnelle de la part de cette oligarchie.
C’est véritablement le monde à l’envers!
Par Olivier Tchouaffe, PhD, Contributeur du CL2P
[spacer style="1"]
English version
Cameroon, Anglophone Crisis: Mr. Esso Goes to Brussels
Where did Paul Biya come from with the idea to send some of his close collaborators to talk about the English problem out of the country?
Strange initiative, incomprehensible on the part of a regime and its goons that have always castigated the diaspora … What justifies that this diaspora must now play the arbiters in a dead end game on the Anglophone crisis, created and fanned by the blind repression of the Yaoundé regime? With arsonist fireman like Laurent Esso at the head of a PR stunt to Brussels, capital of the European institutions
The pyromaniac firefighters of Yaoundé did not come to win hearts and minds (they are irrelevant) their true priority is a strategy to occupy the field and prevent any political competition from emerging. The context of this development is pure and simple publicity stunt to prevent any other thought from emerging and giving all its prescience to the Chinese proverb which says that those who cannot govern; Those who govern can not
Do not take their words for it the CPDM were never rock solid supporter of the Anglophones speaking Cameroonians. Anglophones are the victims of its policy of repression and military occupation that seems never to end. Like political prisoners, Anglophones are the scapegoats of the whole Cameroonian political class; they are the victims of a real lack of a development policy and of the economic disaster in which the decisions of the corrupt Cameroonian oligarchy have led them. The obscenity of such a mission seems completely to escape Mr. Laurent Esso who has really no time to defend the victims of his regime but rather obsessed with power and the desire to cling to power indefinitely like his boss Paul Biya. This constant state of sad reality in Cameroon is driven by this obscene carnival of endless celebration of personal ambition and absolute greed for power even if it would turn out to be collectively catastrophic. This greed for power is unfortunately inscribed in the logic of the dictatorship celebrating cynicism as a form of incurable disease.
This sad theater of absurdity of mediocre people who chose to stultify the people in order to maintain their privilege. Few Cameroonians are fooled by the extreme nullity of their representatives, but they can only replace them by becoming mediocre, vulgar and cynical, for only the assurance of their mediocrity, vulgarity and cynicism could Be the object of a professional promotion on the part of this oligarchy.
A real world upside down!
By Olivier Tchouaffe, PhD, CL2P Contributor