L’Afrique centrale et singulièrement le Gabon des Bongo est véritablement le « cœur des ténèbres » de l’obscurantisme politique sur ce continent.
Ces affrontements étaient ainsi hélas prévisibles à Libreville après l’annonce du deuxième hold-up électoral du président sortant Ali Bongo…
Alors que faire maintenant face à l’entêtement mortifère d’un despote formaté à la fraude électorale et à la répression systématique?
Mêmes des organisations de la société civile comme la nôtre et le candidat malheureux Jean Ping ne sont pas sûrs de pouvoir ramener le calme en appelant à l’apaisement des esprits un peuple frustré depuis 50 ans et qui voit chacune de ses expressions démocratiques systématiquement confisquée puis muselée par un même clan familial.
À la communauté internationale et à elle seule de jouer pleinement son rôle de préservation de la paix civile au Gabon, avec au besoin la poursuite des autorités illégitimes de ce pays devant la Cour Pénale Internationale (CPI), puisque nous sommes en présence ici de criminels d’État multirécidivistes.
Le Comité de Libération des Prisonniers Politiques (CL2P)