Il est ainsi toujours illégalement détenu dans une cellule infecte du Secrétariat d’État à la défense (le SED de sinistre réputation) en violation flagrante des conventions internationales ratifiées par l’État du Cameroun.
Détenu dans des conditions inhumaines, le Ministre Marafa a de fréquents ennuis de santé qui ébranlent considérablement son intégrité physique et l’exposent à une mort carcérale. Les ONG internationales, l’Organisation des Nations Unies, le Département d’État américain n’ont pas cessé d’appeler à sa libération immédiate, en application notamment de l’Avis rendu en ce sens en Avril 2016 par le Groupe de Travail de l’ONU sur la Détention arbitraire; puis de tirer la sonnette d’alarme à l’attention de l’opinion nationale et internationale.
Considérant:
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Que le Ministre Marafa Hamidou Yaya a été emprisonné sans jugement, et n’a jamais eu droit à un procès libre et équitable
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Qu’il est en réalité victime d’actes de répression qui confinent à une incarcération de nature politique
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Qu’il a été pour cela reconnu prisonnier politique par différentes organisations de défense des Droits de l’Homme et l’immense communauté internationale
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Que les nombreux appels en faveur de sa libération formulés notamment par des instances tels que l’internationale socialiste, l’ONU, le département d’État américain, etc…sont demeurés inaudibles au Cameroun
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Que y compris la résolution N°22/2016 du Groupe de Travail sur la détention arbitraire de l’ONU appelant à sa libération n’a toujours pas reçu de réponse des autorités Camerounaises
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Que la dégradation de son état de santé devient jour après jour préoccupante
Le Comité de Libération des Prisonniers Politiques – CL2P:
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Exige une fois de plus sa libération immédiate et inconditionnelle
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Condamne l’acharnement répressif dont il fait l’objet de la part du régime de Paul Biya, consistant notamment en son maintien en détention arbitraire malgré son innocence prouvée, sa santé défaillante, et les multiples appels internationaux en faveur de sa libération, dans le but macabre et évident de le neutraliser politiquement, voire de l’éliminer physiquement.
Le Ministre Marafa doit pourtant être immédiatement libéré au moins pour raisons humanitaires et sanitaires,. Pourquoi donc ce qui a été accordé à d’autres (Titus Edzoa, Thierry Michel Atangana, Lydienne Yen Eyoum, Pierre Désiré Engo etc.) par le fait du prince lui est-il systématiquement refusé, alors précisément que Marafa Hamidou Yaya n’a jamais voulu se soustraire à la justice de son pays?
Nous tenons le Président Paul Biya personnellement responsable de cette situation, ainsi que de tout ce qui pourrait arriver au ministre d’État Marafa Hamidou Yaya, si le régime de Yaoundé persiste à lui refuser une libération au moins pour raisons humanitaires.
Nous poursuivrons nos actions de sensibilisation pacifique sur l’oppression et la répression politique du ministre d’État Marafa Hamidou Yaya; et appelons toutes les personnes éprises de Justice à se joindre à notre mobilisation nationale et internationale pour sa libération.
Nous lançons encore une fois un appel urgent aux partenaires du Cameroun, notamment au Président Emmanuel Macron, afin qu’ils usent de toutes les voies auprès du Président Paul Biya, en vue d’œuvrer à la libération du Ministre d’État Marafa Hamidou Yaya avant qu’il ne soit trop tard.
Le Comité de Libération des Prisonniers Politiques (CL2P)
70 rue Jean-Pierre Timbaud
75011 Paris
Tel: (33) 6 41 40 06 23
E-mail: camliberationpolitique@yahoo., contact@cl2p.org, info@cl2p.org