LIBERTÉ D’EXPRESSION AU CAMEROUN: NATHALIE YAMB, FERMEZ-LA S’IL VOUS PLAÎT !
Dites à Nathalie Yamb que:
1) Paul Chouta, journaliste et blogueur, est en prison à Yaoundé depuis 7 mois sans procès. Son seul péché : avoir mis le régime voyou de Yaoundé à nu à travers articles, alertes et directs sur Facebook
2) Mimi Mefo, journaliste a MMI (Mimi Mefo Infos) est contrainte de vivre en exil en Allemagne après avoir fait 3 jours de cellule à la prison de New Bell a Douala en novembre 2018 juste pour ses articles sur les crimes du régime Biya en zone anglophone.
3) Charles Ateba Eyene, écrivain, est mort par empoisonnement le 20 février 2014 pour avoir accusé le ministre de la Justice Laurent Esso d’être impliqué dans l’assassinat du journaliste Bibi Ngota en 2010.
4) Michel Biem Tong (l’auteur de ces lignes), journaliste web, activiste et responsable du journal en ligne hurinews.com contraint à l’exil au Burkina Faso après avoir passé 2 mois séquestré dans les geôles du pouvoir de Yaoundé, suite à un enlèvement par la sinistre Sécurité Militaire (Semil) de l’animal sauvage colonel Émile Bamkoui. Son seul tort : ses écrits osés contre le pouvoir de Yaoundé et les crimes de ce dernier en zone anglophone. Des exemples, je pourrais en citer à profusion.
Demandez à Nathalie YAMB de me donner des exemples de journalistes, d’activistes ou d’hommes politiques camerounais qui depuis au moins 3 ans seulement, dénoncent la famille Biya et sa mainmise sur les richesses du pays, des barons du régime tels que Laurent Esso, des hauts gradés de la police, de la gendarmerie, de l’armée, du renseignement…et circulent librement à Yaoundé et Douala sans être ne serait-ce que menacé de mort.
Que Nathalie YAMB cite les exemples de journalistes camerounais qui ne sont pas inquiétés alors qu’ils enquêtent sur les crimes (de sang et économique) du couple présidentiel, des barons parmi les plus puissants du régime, de la bourgeoisie militaire et du lobby d’affaires français au Cameroun.
Trêve de flagornerie s’il vous plaît et liberté d’expression n’a rien avoir avec liberté de bavarder.
Michel Biem Tong, journaliste en exil